La 31ème édition du Festival International de Cinéma Vues d’Afrique revient encore une fois avec un programme riche et diversifié. En effet, du 29 avril au 3 mai prochain, les montréalais pourront assister à près d’une centaine de séances cinématographiques de trente pays différents avec un florilège de 17 longs métrages dont 15 en compétition, 51 courts métrages dont 49 en compétition, ainsi que plusieurs présentations thématiques dont un hommage à la femme de lettres algérienne Assia Djebar récemment disparu.

Au menu de cette édition aux couleurs africaines et créoles de nombreux longs métrages tels que « Danbé, La Tête haute » de Bourlem Guerdjou, ou encore des documentaires engagés pour la défense des droits des femmes « L’homme qui répare les femmes – La colère d’Hippocrate » de Colette Braeckman et Thierry Michel ainsi que « Congo, un médecin pour sauver les femmes » d’Angèle Diabang.

« El Djazair mon amour » en programmation

Ce Projet collectif québécois sur l’Amour et l’Algérie sera diffusé dans le cadre du festival le vendredi 1 mai à 16h00. Par la réalisation de 5 courts-métrages reliés entre eux par la thématique de l’amour, 5 cinéastes de Québec aux visions diverses se livrent à une exploration subjective de l’Algérie, quelque cinquante ans après la révolution. Leurs films, tournés en Algérie avec les gens rencontrés en cours de route, sont autant de portes d’entrée qui servent à mieux comprendre la société algérienne, de même que les défis qu’elle continue de rencontre chaque jour. En voici les synopsis :

1-« La douceur de ses mains » de Michaël Pineault

Après plusieurs années d’absence, Elias nous transporte dans le pays de son enfance. Voyage dans les aléas de ses souvenirs, impressions et émotions du retour.

2-« 1-2-3 Viva l’Algérie! » de Yannick Nolin

Dans un café d’Oran, les hommes s’entassent afin de regarder le match de qualification de l’Algérie pour le Mondial 2014.

3-« Une idée pour demain », de Guillaume Fournier

Depuis quelque temps, Ahmed, un garçon de 16 ans, se comporte de façon étrange : il a le regard vide, il marche en traînant des pieds, il semble désorienté. Anis, son petit frère de 5 ans, est convaincu qu’il est en train de se transformer en zombie, mais le médecin révèle que Ahmed souffre d’une maladie encore plus rare : il n’est plus capable de rêver. Malgré son scepticisme, Anis essaie de lui venir en aide.

4-« Au rythme du temps », de Elias Djemil

Une incursion documentaire dans le monde de la musique algérienne émergente. Devant la caméra se succèdent des artistes et des groupes musicaux aux influences diverses, qui se trouvent au cœur de la vague, d’Alger à Oran.

5-« Karim + Hadjer », de Samuel Matteau

Il était une fois, dans une Algérie divisée entre tradition et modernité, deux jeunes adultes du nom de Karim et Hadjer, qui ne pouvaient s’aimer librement. À travers les épreuves qui se trouveront sur leur chemin, c’est le sens même de l’amour qu’ils devront apprendre à redécouvrir et à redéfinir.

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