Du 3 au 11 août, résistance et résilience, travail de mémoire et réactualisation des appartenances, le cinéma montre la force des liens entre l’Autochtone et son territoire. La projection du long-métrage A Febre à laquelle s’associe le Festival du nouveau cinéma de Montréal est un exemple du dynamisme des cinématographies indigènes. « Nous sommes très heureux de coprésenter cette année, A Febre avec Présence autochtone car ce film manifeste une maîtrise et une qualité que le FNC a à cœur de promouvoir » a déclaré Nicolas Girard Deltruc, directeur général du festival. De son côté André Dudemaine directeur des activités artistiques de Présence autochtone s’est dit « très fier de cette association qui souligne combien le cinéma est une des composantes marquantes de notre événement parmi les autres activités et spectacles proposés.»
Le Festival international Présence autochtone depuis sa fondation a toujours su proposer des films inédits reliés aux cultures autochtones du monde entier. Cette année à nouveau, il offre une programmation qui rend hommage aux cinéastes des Premières Nations d’ici et d’ailleurs.
Ce sont plus de 60 œuvres cinématographiques, fictions, documentaires, qui sont au programme soit au cinéma du Musée ou encore au Campus Mil. Parmi lesquelles on peut noter Ashes and Embers d’Alix Van Der Donckt et Ataatatsiaq (Grandpère) de Lisa Koperkualuk qui seront présentés en première mondiale lors de la soirée d’ouverture du festival le 3 août au cinéma Impérial ou encore Out of State de Ciara Lacy, A ultima floresta de Luiz Bolognesi, Anerca de Johannes Lehmuskallio et Markku Lehmuskallio, The Incredible NDN de Rodrick Pocowatchit, Haudenosaunee Canoe Journey de Roxanne Whitebean, pour ne citer que ces titres qui sont autant de moyens de garder l’identité vivante.
La programmation complète et billetterie en ligne (y compris pour les spectacles extérieurs gratuits, pandémie oblige) sur le site de Présence autochtone.