Célébrer la diversité culturelle à travers les musiques du monde, c’est le pari que s’est fixé le Festival Mundial Montréal qui a organisé sa quatrième édition du 18 au 21 novembre avec une pléiade d’artistes venus de Montréal et du reste du Canada. La deuxième journée des spectacles est programmée au café petit campus de Montréal. Les spectateurs se déplacent d’une salle à l’autre pour découvrir des artistes et des nouveaux sons. Pendant qu’un artiste accorde ses instruments dans une salle, un autre se produit dans une autre salle.

Il est presque neuf heures du soir lorsqu’Elizabeth Shepherd ouvre le bal en interprétant des morceaux choisis de son dernier album « The Signal ». Après « Start To Move », « Besides », « Parkdale », « Heavy Falls The Night » et « Rewind », la chanteuse revient avec des sons jazzy et blues. C’est la première participation de l’artiste au festival qui confie être ravie d’assister à ce rendez-vous musical. Accompagnée de ses quatre musiciens, Elisabeth nous transporte dans l’ambiance des années blues. On ferme les yeux et ce sont plusieurs influences musicales qui nous interpellent avec les titres « Willow », « What’s Happening » et « I Gave ».

Le marathon musical continue et il est temps d’aller dans une autre salle pour découvrir la violoncelliste Cris Derksen qui interprète des morceaux de son second album « The Collapse ». L’artiste qui se produit dans le cadre d’Accents Autochtones électrise la salle avec son violoncelle. Originaire de la réserve North Tall Cree dans le nord de l’Alberta elle interprète « Mussorgsky’s house », « Dark Dance », « War Cry » et « Our Home On Native Land ». Ce second album qui fait suite à « The Cusp » est carrément envoûtant. Cris Derksen qui le défini comme « Electric Cello » marque sa présence avec ce second opus qui mélange les sons modernes et les sons traditionnels. Le timbre amérindien est présent sur scène à l’image de la performance d’une danseuse autochtone qui accompagne Cris Derksen dans ce déchaînement de sons et lumières.

Réda Benkoula (L’initiative)

Photos : Kadri Mohamed

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