7e ÉDITION DU FESTIVAL DU FILM AU CONTRAIRE DISSIPER LES MYTHES ET SUPPRIMER LA STIGMATISATION – UN FESTIVAL PHILANTHROPIQUE QUI REDONNE À SA COMMUNAUTÉ

Pour une septième année consécutive, voué essentiellement à la thématique de la maladie mentale, le Festival du film Au Contraire revient avec une sélection plus riche que jamais. Les 22, 23 et 24 octobre prochain, au Musée des Beaux-Arts de Montréal, de multiples représentations et discussions interactives s’inscriront dans un programme à saveur international auxquels les écoles, les entrepreneurs, les professionnels de la santé, le milieu communautaire et le grand public sont conviés. Au total, neuf premières canadiennes, quatre premières nord-américaines et une présentation spéciale prendront l’affiche. L’organisation est fière de compter sur l’artiste Florence K qui agira à titre de porte-parole de l’événement.

Le Festival du film Au Contraire a pour mandat de travailler au sein de la communauté de la santé mentale pour sensibiliser le public, dissiper les mythes et servir de relais pour les dons afin de soutenir diverses organisations qui font de cette problématique leur mission première. « Supprimer la stigmatisation associée à la maladie mentale nécessite compréhension et éducation. Le festival du film Au Contraire s’efforce, à travers le cinéma, de défier les mythes et les stéréotypes, en contribuant à sensibiliser l’opinion publique et à favoriser le changement social. » déclare Philip Silverberg, fondateur du festival.
Cette année, des projections d’exception profiteront entre autres à différents organismes tels que La Maison UP Donald Berman, RACOR, la Société québécoise de la schizophrénie et Chabad Lifeline.

Programmation
Cette 7e édition du FFAC mettra en lumière des films provenant de l’Allemagne, de l’Australie, de la Belgique, du Canada, des États-Unis, de la France, des Pays-Bas et de la Russie.

Le mardi 22 octobre dès 15 h, sous le thème Projection Ressources Humaines, quatre premières canadiennes susciteront des discussions sur les défis auxquels sont confrontées les entreprises face aux problèmes liés à la santé mentale de leurs employés. Salut, je suis Dan de la réalisatrice américaine Rosa Rodriguez relate un moment particulier d’un employé de bureau qui tombe en morceaux alors qu’il se prépare pour une entrevue. Le film français Flexible, réalisé par Matthieu Salmon, raconte l’histoire de Laure qui enchaîne les contrats de courtes durées en espérant à chaque fois pérenniser son emploi et décrocher un contrat définitif. Des États-Unis, Le chien a une histoire de la réalisatrice Jill D’Agnenica est un court métrage absurde qui raconte le vécu tragi-comique d’un vieux chien qui envisage son avenir sombre après avoir été licencié de son travail de sécurité. Enfin, de la Russie, Le narrateur de la réalisatrice Julia Trofimova nous entraîne dans une thérapie expérimentale où un employé dépressif doit naviguer dans son travail avec un narrateur personnel qui parle à voix haute. Animé par Jason Finucan, s’en suivra un atelier sur la déstigmatisation au travail.

À 19 h se mettra en branle la Soirée d’ouverture du FFAC dont les profits seront versés à La Maison UP Donald Berman; un organisme qui accueille des adultes de 18 ans et plus atteints d’une maladie mentale, désireux d’acquérir une plus grande autonomie, une meilleure estime de soi et une conscience de leur propre valeur. Candidat aux Oscars 2019, les organisateurs proposeront d’emblée le film canadien Zoothérapie des réalisateurs David Fine, Alison Snowden qui se veut une métaphore absurde des différences que nous avons chacun.e en tant qu’êtres humains et des stéréotypes associés. Suivra le film québécois « Tenir tête » du réalisateur Mathieu Arsenault dont le propos nous plonge dans la vie d’un type qui a encaissé son REER et a laissé sa femme enceinte à la recherche de sa muse californienne. À la fin des visionnements, le docteur Karl Looper, chef du service de psychiatrie de l’Hôpital général juif, animera une discussion avec le réalisateur sur les sujets du film.

Le mercredi 23 octobre à 19h, au profit de la Société québécoise de la schizophrénie qui a pour mission d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de schizophrénie et de psychoses connexes, la « Soirée-Lumière » conviera à deux rendez-vous enlevants. En premier lieu, pour l’ensemble de sa carrière prolifique et admirable, le festival rendra hommage à une personnalité québécoise ayant contribué à une meilleure compréhension des univers reliés à la maladie mentale. L’invité d’honneur de l’édition 2019 sera le Dr André Delorme, psychiatre et ancien directeur national des services en santé mentale et en psychiatrie légale (MSSS). Ensuite, une présentation spéciale du film Les Heures heureuses (France, Suisse, Belgique) de la réalisatrice Martine Deyres nous entraînera dans les années 1939 et 1945 où plus de 40 000 internés sont morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Pourquoi ? La soirée culminera par un panel de discussion auquel participeront Dr Delorme et Martine Deyres.

Le jeudi 24 octobre dès 15 h, le FFAC s’associe à RACOR (Réseau Alternatif et Communautaire des Organismes); une association qui représente près d’une centaine d’organisations communautaires et alternatives impliquées dans la santé mentale des Montréalais et qui a pour objectif de sensibiliser et promouvoir auprès des instances gouvernementales et du grand public une meilleure compréhension de ce qu’est la santé mentale.

La journée débutera par le visionnement du film français Craché dehors des réalisateurs Stéphanie Vasseur et Sandrine Terragno. Cette projection est une animation narrative de neuf personnages qui n’arrivent pas à s’exprimer aussi ouvertement qu’ils le voudraient à cause de leurs barrières personnelles. Suivra un autre film français La meilleure manière, cette fois-ci de la réalisatrice Ingrid Heiderscheidt. Sous un pseudonyme, Sabine se rend tous les jours sur le site « suicidal.be » à la recherche d’un célèbre « Manuel d’instruction au suicide » pour trouver le moyen idéal d’y mettre fin une fois pour toutes … sans douleur! De l’Australie, Toutes ces créatures du réalisateur Charles Williams, lauréat de la Palme d’or du court métrage au Festival de Cannes 2018, raconte l’histoire d’un adolescent qui tente de démêler ses souvenirs d’une infestation mystérieuse, lié à son père et à de petites créatures qui sommeillent en nous. De la Suède, Une tasse d’anxiété de la réalisatrice Emma Hjelm, est un court métrage documentaire narratif animé interviewant six femmes différentes qui parlent de nervosité. Enfin, le film français Les voix du dedans de la réalisatrice Elina Chared met en lumière une dénommée Marianne, touchée d’entendre des voix, qui nous livre son travail de rétablissement. Pour clore cette soirée de présentation, Elina Chared animera un panel de discussion.

À 19 h, au profit de Chabad Lifeline, une organisation montréalaise dédiée aux particuliers et aux familles affectées par la dépendance, la journée clôturera avec Being Here du réalisateur Sydney O’Haire. Ne sachant pas si elle est prête à rentrer dans le monde réel, Charlie se bat contre ses démons internes et trouve sa famille dans un endroit auquel elle s’attend le moins: la réadaption. Pour clore cette journée, Lamar Odum et Eli Nash animeront (en anglais) une discussion sur les dépendances sexuelles.

Il est à noter que le festival propose aussi des diffusions à des institutions scolaires intéressées à faire découvrir à leurs étudiants les enjeux de la maladie mentale afin de mieux la démystifier. Ainsi, son programme de sensibilisation auprès des jeunes proposera pour l’édition actuelle plusieurs titres en lien avec les troubles d’alimentation. Suite au visionnement de ces courts métrage, Lauren Bagwell livrera un témoignage sur ce sujet (en anglais).

Festival du film Au contraire
Lieu : Cinéma du Musée au Musée des Beaux-Arts, 1379 rue Sherbrooke ouest

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