Il y a quatre ans, le comité de lecture d’une revue scientifique me suggérait de réécrire ma proposition d’article en y intégrant de manière savante l’importance des réseaux sociaux et de Facebook dans mon sujet. En raison du fait que les enjeux dans le monde réel dépassent largement le simple fait que de suivre, d’aimer ou de partager telle ou telle information, je faisais valoir mon opinion qui était de douter de la capacité de mobilisation qui est attribuée au réseau social. Pour la petite histoire, je n’ai jamais suivi la suggestion du comité de lecture et mon article n’a jamais été publié…du moins pas dans cette fameuse revue.
Facebook est certes un vecteur de diffusion d’informations et nul doute que le réseau social qui occupe le temps de nombreux followers, continue à croitre en popularité à travers les 1001 likes et partages qui se font au quotidien. Quoi de plus facile que « d’aimer et de partager » par un simple clic la multitude d’informations qui sont postées sur les murs infinis qui défilent sur les profils et qui conduisent à « aimer » le bon et le mauvais. Fort heureusement, les programmeurs de Zuckerberg sont à l’affut pour aider les Internautes à faire la différence entre sourire et pleurer en intégrant de sympathiques smileys venus tout droit du passé.
Tel est le constat actuel ou le virtuel domine notre vie réelle. Ceci me fait penser à ce qu’une personne m’a dite il y a six ans déjà : « Si tu n’es pas sur Facebook, tu n’existes pas ».
En effet, de nombreuses études démontrent que les facebookers consacrent en moyenne trois heures par jour au réseau social, un temps durant lequel ils passent par une foultitude d’émotions auxquelles s’ajoute le triste constat de partages, de repartages et de (re)repartages des informations qui sont parfois erronées ou quasiment fausses.