Dans le cadre du Programme des Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant (RPC1), au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal 2015, le jeune réalisateur Raghed Charabaty a présenté son film de court-métrage « Alia ». Raghed Charabaty étudie à l’Université Nova Scotia College of Art and Design à Halifax (NSCAD). Il est aussi le scénariste et monteur de son court-métrage dans lequel il a voulu partager une scène représentative de la vie au Liban durant la guerre : celle du souvenir triste et amère d’un homme âgé qui est tombé amoureux des beaux yeux noirs d’une fille qui se prénommait Alia. La jeune fille, qui avait pris son autobus comme d’habitude, ne savait pas que ce voyage serait le dernier.
Ce film a réussi en six minutes à transcrire la violence de la guerre sans avoir des scènes choquantes. Les images simples des passagers pendant leur voyage se succèdent : certains rigolent, d’autres mangent et un couple se dispute. Soudain, c’est l’explosion de l’autobus avec des fumés bariolées qui en découlent. Alia est le symbole qui représente la paix et la nostalgie des gens que l’on a aimé et que l’on a perdu. Le nom d’Alia est connu dans le monde arabe parce qu’il est le titre phare de la chanteuse libanaise Fayrouz.