Le cinéclub de l’APPQ (Association des psychothérapeutes psychanalytiques du Québec) organise dix heures de rencontres entre artisans du cinéma et de la psychanalyse. Cet événement grand public comprendra des projections de films, des commentaires, ainsi que des discussions entre amateurs de cinéma et de psychanalyse (le public) et professionnels de ces domaines.

À l’origine de cette rencontre cinéma-psychanalyse se trouve un désir au sein de l’équipe du cinéclub de l’APPQ de provoquer un rapprochement non pas tant entre les théories sous-jacentes au cinéma et à la psychanalyse, qu’entre des artisans de l’un et l’autre champ. À titre de prétexte à un tel événement, il nous est venu une phrase du langage courant, utilisée ici d’une façon à la fois factuelle, fataliste et provocatrice : « On n’arrête pas le progrès » C’est cette phrase qui a commandé le choix des films à projeter, à commenter et à discuter. Voici comment nous présentons ce thème:

« Le progrès se veut une irrésistible marche en avant. Lorsque le cinéma et la psychanalyse naissent au même berceau à la fin du XIXe siècle, en pleine moisson de l’ère industrielle, leurs inventions s’inscrivent dans la marche de ce progrès qui se lance vers l’horizon tel un train à vapeur. Mais où va-t-il, ce train du progrès que rien ne saurait arrêter ? Où nous entraîne-t-il ? Et que peuvent nous en dire le cinéma et la psychanalyse, qui ont bel et bien participé à ce progrès et y contribuent encore aujourd’hui en transformant notre rapport au monde et à nous-mêmes ? Cette transformation constitue-t-elle un avancement ? Et au total, doit-on alors se réjouir, ou s’inquiéter de ce que « on n’arrête pas le progrès »

À partir des trois films au programme, des artisans du cinéma et de la psychanalyse se pencheront sur ces questions par des commentaires et des discussions avec les spectateurs. Ces films, projetés au Cinéma du Parc, et ces artisans sont:

– Modern Times, de Charlie Chaplin (ou : que dire de l’humain dans l’engrenage de la révolution industrielle ?), vendredi le 27 avril, 19h00, commenté par Bruno Baillargeon, réalisateur-documentariste. (L’œuvre des jours, Les chercheurs d’or, Le prix de la vie) et Amal Wahbi, psychologue et psychanalyste.

– Playtime, de Jacques Tati (ou : que dire de l’humain dans la grande cité moderne ?), samedi le 28 avril à 10h00, commenté par Christiane Pasquier, comédienne et metteure en scène et Marie-Claire Lanctôt-Bélanger, psychothérapeute et psychanalyste, philosophe, auteur.

– Arrival de Denis Villeneuve (ou : que dire de l’humain dans la rencontre avec l’heptapode, cet étranger radical ?) samedi le 28 avril, 14h00, commenté par Helen Faradji, blogueuse et critique de cinéma et Martin Gauthier, psychiatre et psychanalyste.

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