Le Cinéma Public est heureux d’annoncer sa programmation originale à venir en septembre et octobre. Des films à voir sur grand écran, du mercredi au dimanche à la Casa d’Italia, son nouveau lieu de diffusion.
Deux films primés à Berlin
Projeté en primeur sur grand écran dès le 3 octobre en collaboration avec le Festival du Film Coréen au Canada, The Woman Who Ran de Hong Sang-soo met les femmes et la sororité à l’avant-plan. Présenté en compétition officielle à la Berlinale en 2020, il a valu à son cinéaste l’Ours d’argent du meilleur réalisateur. Ce 24e film du prolifique Sud-Coréen est tourné en toute simplicité, en abordant néanmoins les thèmes profonds du bonheur, du mariage et de l’amitié.
Dès le 24 septembre à la Casa d’Italia, L’homme parfait (I’m Your Man) de Maria Schrader se déroule en Allemagne, dans un futur proche, où une scientifique se voit affublée d’un robot humanoïde conçu pour être le partenaire romantique parfait. Le film a été présenté en sélection officielle à la Berlinale 2021 où Maren Eggert a obtenu l’Ours d’argent de la meilleure performance.
Place au cinéma italien
Pour faire honneur à son nouveau lieu de diffusion au cœur de la Petite-Italie, le Cinéma Public propose deux films aux racines italiennes à découvrir en octobre. Dès le 1er octobre, les cinéphiles pourront voir une version restaurée de Caffè Italia de Paul Tana, un documentaire de 1985. Utilisant à la fois documents d’archives, fictions, témoignages actuels et extraits d’une création théâtrale, le cinéaste italo-montréalais brosse un portrait attachant et nuancé des Italiens de Montréal. Paul Tana sera présent aux projections des 1er et 13 octobre pour une rencontre avec le public.
Dès le 6 octobre, le Cinéma Public présente Les Merveilles (Le Meraviglie) de Alice Rohrwacher, récipiendaire du Grand Prix à Cannes 2014 et mettant en vedette Monica Bellucci. Dans un village du centre de l’Italie, trois jeunes filles grandissent sur une ferme en marge du monde, leur père prônant un rapport privilégié à la nature. Mais les règles strictes qui tiennent la famille sont mises à mal par l’arrivée de Martin, un jeune délinquant accueilli dans le cadre d’un programme de réinsertion, et par le tournage du « Village des merveilles », un jeu télévisé qui envahit la région.
Des films d’ici
Dès le 9 octobre, le Cinéma Public présente la nouveauté Soumissions de Emmanuel Tardif, un drame psychologique autour d’une famille désunie, mettant en vedette Martin Dubreuil, Félix Grenier, et Charlotte Aubin. Dès le 23 octobre, le public pourra découvrir La contemplation du mystère de Albéric Aurtenèche, un suspense d’action mettant en vedette Sarah-Jeanne Labrosse et Emmanuel Schwartz où le réel et l’irréel se mêlent aux confins de la forêt laurentienne.
En collaboration avec Main Film, qui offre un soutien à la création aux cinéastes indépendants, le Cinéma Public propose dès le 28 octobre une soirée dédiée aux courts métrages, intitulée Résilience et collectivités. On y retrouvera les films Ka tatishtipatakanit (Éthéré) de Isabelle Kanapé, Fly Away With Me de Maude Matton, Nikki Shaffeeullah et Amina Mohamed, L’Enfant-Tempête de Ines Guennaoui, Desert Islands de Ralitsa Doncheva et L’Aiguille et le tambour de Andrés Solis Barrios.
Cinéma Public × FIFA
Dès le 22 octobre, le film Tokyo Ride sera à l’affiche en collaboration avec le Festival International du Film sur l’Art. Sélectionné lors de l’édition 2020 du FIFA, ce documentaire réalisé par le duo français Bêka & Lemoine transpose le genre du road movie dans un décor urbain, où les cinéastes parcourent Tokyo à bord de l’Alfa Romeo de l’architecte Ryue Nishizawa.
À découvrir sur le petit écran
Le Cinéma Public renouvelle également son offre de films sur sa plateforme en ligne. Déjà disponible, Sous un même soleil de François Jacob aborde les tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour l’appropriation de la région du Nagorny Karabakh. Datant d’au moins un siècle, ce conflit territorial est revenu au cœur de l’actualité dans la dernière année.
Dès le 1er octobre, les cinéphiles pourront découvrir Le diable n’existe pas du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, gagnant de l’Ours d’or de la Berlinale 2021. Ce film dramatique se déroule en Iran sous un régime despotique où la peine de mort existe encore.