Dans les deux dernières semaines, l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec (YQB) a déployé des mesures exceptionnelles en réponse à la pandémie mondiale qui affecte particulièrement l’industrie du transport aérien.

« Bien que la situation évolue de jour en jour, voire d’heure en heure, notre rôle et notre priorité de tous les instants n’ont quant à eux jamais changé : aider nos passagers, d’ici et d’ailleurs, à rentrer à la maison sans embûche et en toute sécurité », a indiqué Stéphane Poirier, président et chef de la direction de YQB. « Je tiens à remercier sincèrement tous les travailleurs du site aéroportuaire, incluant les employés de YQB qui font preuve d’un dévouement indéfectible envers les voyageurs. Je salue l’engagement de tous ceux qui contribuent à atténuer les préoccupations entourant le retour à la maison de nos passagers », a-t-il ajouté.

Des impacts opérationnels qui commandent des décisions difficiles Conséquemment à la fermeture annoncée des frontières, on estime que YQB accueillera dorénavant tout au plus quelques centaines de passagers par jour. Pour les mois de mars et d’avril, cela pourrait représenter une baisse d’achalandage de 85 % par rapport aux prévisions et une perte de revenus substantielle.
Tous les aéroports subissent les contrecoups de la COVID-19. Le Conseil des aéroports du Canada estime qu’ils connaîtront une baisse de leur achalandage de 55 à 70 % entre mars et juin 2020 et de 28 à 42 % pour l’ensemble de l’année. On parle également d’une perte de revenus prévue actuellement entre 1,8 et 2,2 milliards de dollars ou plus en 2020 en raison de l’impact de la COVID‑19 sur les voyages.
L’équipe de YQB travaille sans relâche à trouver des solutions novatrices pour assurer la continuité des affaires dans ce contexte difficile. Non seulement a-t-elle nettement réduit ses dépenses d’exploitation, mais elle doit malheureusement se résoudre à procéder à une quarantaine de mises à pied temporaires auprès d’employés dont les services ne sont plus requis dans un contexte où les opérations aéroportuaires ont grandement ralenti.
L’aéroport : un service essentiel En vertu de son bail foncier avec Transports Canada, YQB a l’obligation de gérer, d’exploiter et d’entretenir ses pistes et installations de façon continue et active en tout temps, tant que la demande de capacité l’exige. L’équipe en place doit également toujours assurer une prestation de services minimale, ne serait-ce que pour les situations d’urgence et pour le transport de marchandises essentielles, à moins d’avis contraire.
Cap sur la relance Bien que la crise frappe durement l’industrie du transport aérien, l’organisation garde le cap sur l’après-COVID-19 et le rôle central que doit jouer YQB comme moteur de développement économique pour la grande région de Québec.
« YQB est une organisation robuste qui se positionne favorablement dans son marché. Nous entrevoyons l’avenir d’un œil positif. Lorsque cette pandémie sera derrière nous, nous mettrons les bouchées doubles pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a conclu Stéphane Poirier.

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