Considéré comme l’un des chefs de file de sa génération, Nicolas Party est reconnu pour ses œuvres au pastel qui revisitent les genres classiques de la peinture et pour ses installations immersives qui font foi d’une vaste érudition artistique. Pour sa première exposition au Canada, le MBAM lui a donné carte blanche en l’invitant à faire dialoguer ses œuvres avec celles de la riche collection encyclopédique du Musée. Conçue entièrement par l’artiste suisse, Nicolas Party : L’heure mauve – à l’affiche dès février – déclinera dans les plus anciennes galeries du Musée une méditation poétique sur la représentation de la nature dans l’art.
Autre première au pays, le MBAM donnera à découvrir en mars le travail de l’artiste new-yorkais Adam Pendleton avec l’exposition Adam Pendleton : Ce qu’on a fait ensemble. Quatre nouveaux tableaux monumentaux de sa série emblématique Untitled (WE ARE NOT) seront exposés en résonance avec sept dessins de son importante série Black Dada et un émouvant portrait vidéo de la danseuse, chorégraphe et cinéaste d’avant-garde Yvonne Rainer
L’artiste canadienne Shary Boyle est reconnue pour ses sculptures de figurines en porcelaine provenant de son univers souvent étrange et troublant. Dans Shary Boyle : devant le palais du Moi, un projet multisensoriel qui sera inauguré fin août, la plasticienne explorera la nature créative de l’identité et de la personnalité, à une époque où les médias sociaux sont devenus le théâtre d’une mise en scène de soi.
Sur une courte période de quinze ans, l’artiste Diane Arbus a produit l’un des corpus photographiques les plus captivants du siècle dernier. À l’affiche dès septembre, Diane Arbus : photographies, 1956-1971 réunira des épreuves à la gélatine argentique de l’artiste. De ses explorations intimistes dans les rues de New York à ses portraits grand format, quelque 90 clichés témoigneront de la vision singulière et révolutionnaire de la célèbre photographe.
Temps fort de l’automne, l’exposition multimédia La musique et l’art de Jean-Michel Basquiat proposera dès octobre une exploration novatrice et approfondie de la carrière artistique et musicale de Jean-Michel Basquiat. Composée de tableaux, de dessins, d’extraits sonores, de films et de nombreux documents d’archives, l’exposition immergera les visiteurs dans le New York des années 1970 et 1980. Elle étudiera ses liens avec le milieu de la musique et les inspirations musicales – allant du jazz au hip-hop – qui ont façonné l’œuvre de Basquiat, à la fois artiste, mélomane et musicien.
En novembre, La musique qui vient du froid : art, chant et danse des Inuit abordera un thème jusqu’ici peu exploré, soit la place de la musique dans les arts visuels inuit. Entrecroisant anthropologie et histoire de l’art autochtone, cette exposition offrira un panorama étudié d’œuvres contemporaines et traditionnelles des régions circumpolaires – sculptures, gravures, dessins et installations – qui illustrent l’expression musicale inuit sous toutes ses formes.
Enfin, tout au long de la prochaine année, de nombreuses conférences, performances artistiques et activités éducatives pour tous les publics viendront compléter cette riche programmation.