Les Productions du Rapide-Blanc sont heureuses d’annoncer la sélection aux RIDM 2017 de deux de leurs productions : le plus récent long métrage documentaire de Serge Giguère, Les lettres de ma mère, et Algo, Polly & Turcot, un court métrage d’Alexandre Sheldon.
Première réalisation du jeune cinéaste Alexandre Sheldon, Algo, Polly & Turcot se présente comme une fable documentaire. Deux faucons pèlerins logent sous l’échangeur Turcot. Mais celui-ci s’apprête à être démoli… L’histoire de ces deux oiseaux n’est pas sans rappeler celle des citoyens de Saint-Henri.
Produit par Les Films du Rapide-Blanc en collaboration avec CBC DOCS, le film sera disponible gratuitement sur la plateforme CBC Short Docs en décembre.
Le film sera présenté lors de la soirée de la relève ICI RDI, compétition qui met de l’avant les cinéastes émergents d’ici. L’évènement aura lieu le dimanche 12 novembre à 19h00 à la Cinémathèque Québécoise.
ridm.ca/fr/evenements/la-soiree-de-la-releve-ici-rdi
Algo, Polly & Turcot a été produit par Les Films du Rapide-Blanc avec la collaboration de CBC Docs et la participation financière de la SODEC, du crédit d’impôts canadien et de l’arrondissement du Sud-Ouest.
Algo, Polly & Turcot – trailer from Rapide Blanc on Vimeo.
Après avoir remporté le Jutra du meilleur film documentaire en 2015 pour Le mystère Macpherson, Serge Giguère revient avec Les lettres de ma mère, avec une (auto)biographie lucide et émouvante qui rend hommage à la « petite histoire dans l’ombre » d’une mère à la vitalité hors du commun, symbole de tout un pan de l’histoire rurale et ouvrière du Québec.
Le réalisateur Serge Giguère a mis la main sur une centaine de lettres écrites par sa mère à son frère aîné qui étudiait au loin pour devenir prêtre. Ces lettres constituent la matière première des Lettres de ma mère qui raconte le quotidien difficile, mais souvent cocasse, d’une famille de seize enfants dans un village ouvrier des Bois-Francs, au tournant des années 1950. Alors qu’il entreprend de bricoler ses souvenirs pour en faire surgir autant de « patentes » hétéroclites, Serge Giguère sonde la puissance du lien maternel qui continue à forger ce que nous devenons et qui nous sommes, même et encore au crépuscule de la vie. À travers un entretien avec sa fille et des rencontres avec ses frères et sœurs, ce film empreint d’une poésie ludique rend hommage au courage d’une femme ordinaire et aborde un thème universel et intemporel propre à la famille, celui de l’amour maternel vécu, recherché, toujours questionné.
Sélectionné en compétition nationale longs métrages, le film sera projeté en première mondiale aux RIDM le vendredi 17 novembre à 20h à la Cinémathèque Québécoise et le dimanche 19 novembre à 14h à l’annexe du Pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM.
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Il prendra par la suite l’affiche au cinéma au début de l’année 2018.
Les lettres de ma mère a été produit par Les Films du Rapide-Blanc avec la participation financière de la SODEC, du crédit d’impôt québécois pour le cinéma et la télévision, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de l’ACIC.
Les lettres de ma mère – bande-annonce from Rapide Blanc on Vimeo.
À propos des Productions Rapide-Blanc
Depuis 1984, cette compagnie fondée par Serge Giguère et Sylvie Van Brabant propose des films percutants, poétiques, personnels ou critiques, qui mettent de l’avant un engagement envers la culture populaire et les questions d’ordre humain, social et environnemental. À partir du film Chercher le courant (2011), la compagnie assume la distribution de plusieurs longs métrages documentaires. Elle lance d’abord les films en salles de cinéma pour ensuite les offrir aux institutions éducatives, aux divers organismes et groupes de citoyens préoccupés par le sujet du film afin de susciter un réel débat de société.