Montréal, 30 novembre 2016 – Le Printemps numérique dévoilait hier, le 29 novembre, la recherche Comprendre et valoriser l’écosystème montréalais de la créativité numérique : un levier pour le développement local et le rayonnement international de la métropole. En proposant un portrait d’un écosystème en mouvement, le Printemps numérique met à la disposition de tous les acteurs un diagnostic stratégique qui facilitera la rencontre, la concertation et la collaboration de l’industrie, de la recherche et des arts.

« Le Printemps numérique s’est donné comme mission la promotion de la créativité numérique, mais également le maillage entre les milieux des arts, industries et de l’enseignement. La publication de cette recherche s’inscrit dans notre volonté de développer des outils et des mécanismes de collaboration pour l’ensemble des acteurs du secteur, et ainsi jouer pleinement notre rôle fédérateur », souligne madame Suzanne Gouin, présidente du conseil d’administration du Printemps numérique.
« Cette étude a été réalisée à la fois dans un souci de transparence, de compréhension de l’écosystème et de ses dynamiques, et un souhait d’un plus grand déploiement à l’international de Montréal. Ce rapport se veut le début d’une conversation. Nous espérons qu’il génèrera collaborations et initiatives pour renforcer notre écosystème, appuyer son développement au niveau local et faciliter son rayonnement à l’international » a mentionné Mehdi Benboubakeur, responsable du Printemps numérique.
L’étude a permis, notamment, de dégager les pistes d’action suivantes :
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1. Structurer la concertation des parties prenantes 
Le décloisonnement des secteurs et leur mise en relation sont des facteurs clés pour accélérer le positionnement de Montréal. Actuellement, l’interdépendance des différentes composantes de l’écosystème de la créativité numérique n’est pas suffisamment reconnue ou valorisée. Il semble impératif d’organiser une meilleure cohésion des discours et des revendications des diverses parties prenantes. Pour cela, il faut notamment stimuler la participation des artistes et des chercheurs, susciter l’engagement des industries et sensibiliser les instances politiques.
2. Activer des espaces intermédiaires favorisant la mixité des acteurs et des fonctions
La mise sur pied d’espaces et d’événements réguliers de rencontres faciliterait la mixité des acteurs pour la mise en commun des ressources et des fonctions (savoirs, produits, compétences). Ces espaces de maillage et de médiation permettraient également d’identifier des passerelles vers les publics, notamment les plus jeunes.
3. Reconnaître le cœur créatif
Il manque des stratégies partenariales qui engagent les arts numériques avec les secteurs entrepreneurial, industriel et scientifique. Le secteur des arts numériques indépendants est sous financé et mériterait d’être mieux considéré comme accélérateur de créativité et partenaire de la recherche-développement. Les conglomérats pourraient contribuer davantage au développement de l’écosystème. Il est aussi important de préserver le cœur créatif de Montréal et son ancrage communautaire en soutenant les artistes, les artisans et en protégeant les friches, devenues pôles culturels.
4. Accroître le rayonnement international
La projection internationale de Montréal passe par sa capacité de s’exporter, sur le plan de la commercialisation, mais aussi en matière de visibilité et de rayonnement. Des efforts de mutualisation des ressources pourraient prendre place auprès des différents intervenants pour accroître l’exportation, leur donner les moyens d’être présents sur les marchés étrangers et attirer ici des partenaires et des publics.  
L’étude a été réalisée par Eva Quintas au printemps 2016 avec l’appui du programme Accélération de l’organisme MITACS et des professeurs Laurent Simon et Serge Poisson-de Haro (HEC Montréal). Artiste et consultante en gestion des arts, Eva Quintas est cofondatrice et vice-présidente du centre d’arts numériques l’Agence TOPO.
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L’étude est aujourd’hui disponible sur le site du Printemps numérique. 

#intersections / transformations numériques
Le rapport de recherche a été lancé lors de l’évènement #intersections vol. 1 : ville & numérique, qui a rassemblé plus de 200 personnes au Centre canadien d’architecture. #intersections est une nouvelle série d’évènements de maillage présentée par le Printemps numérique qui rassemble curieux et passionnés autour d’enjeux de transformations numériques.
Les grands partenaires du Printemps numérique
Le Printemps numérique, réalisé en association avec le journal Métro, bénéficie du soutien de Concertation Montréal, de Tourisme Montréal et de La Vitrine. Ce projet bénéficie également d’un soutien financier de la Ville de Montréal, grâce à une aide financière du gouvernement du Québec accordée dans le cadre de l’Entente Montréal 2025, administrée par le Secrétariat à la région métropolitaine.
À propos du Printemps numérique
Le Printemps numérique permet d’initier un large public aux œuvres des créateurs numériques et d’attirer une clientèle internationale grâce à l’ampleur et la diversité de sa programmation. Cette grande initiative renforce le positionnement de Montréal comme capitale créative, favorise les pratiques émergentes et inédites, et encourage les collaborations en mettant en lien les milieux qui l’animent, soit ceux de la création, de la production, de la diffusion, de la recherche, de l’industrie, du tourisme et des institutions telles que les musées et les universités.

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