Après le succès de son dernier album, Crazy Horse (20 millions de vues sur Facebook, des tournées internationales …) Mathias Duplessy et ses acolytes les Violins of the World, reviennent avec Brothers Of String, un album toujours plus audacieux et créatif, composé de voyages imaginaires…

Brothers of String est le troisième épisode des aventures sonores de Mathias Duplessy et de ses Violins of The World, groupe composé de Guo Gan, maître de la vièle chinoise erhu, Aliocha à la vièle scandinave et Epi à la vièle à tête de cheval et au chant mongol. Insatiable curieux, Mathias Duplessy n’a eu de cesse de diversifier ses sources d’inspiration, et de collaborer avec des artistes de toutes les traditions, abolissant ainsi les frontières des genres, pour aboutir à un style sans pareil.

Sur l’album Brothers of String, on retrouve un boléro lancinant aux épices d’Asie (Texas Boléro), une valse lente aux effluves Japonaise (A Japanese in Paris), un jazz manouche chinois (Chinese Dumplings) ou un hommage à Bruce Lee (Kung-Fu)… mais aussi une reprise spectaculaire de Brothers In Arms de Dire Straits, et une version déjantée du Bon, la Brute et le Truand de Morricone.

Cet album est complètement euphorisant, un véritable feu d’artifice de couleurs et d’énergie. La guitare de Mathias Duplessy vogue avec grâce et aisance dans tous les registres, enrobe et soutient les trois vielles qui s’entremêlent et se détache toujours harmonieusement.

Avec Brothers of String, le compositeur voyageur Mathias Duplessy retrouve les trois grands maîtres de vièles traditionnelles, les Violins of the World. Tous les quatre, ils nous embarquent dans un voyage musical : des steppes aux déserts, des montagnes arides aux vallées vertes.

On retrouve donc dans ce troisième volet des Violins of the World : Mathias Duplessy, compositeur globe-trotter à l’écoute des sons d’ailleurs, Guo Gan, maître incontesté de la vièle chinoise erhu, l’incorrigible Epi à la vièle à tête de cheval et au chant mongol, et Aliocha à la vièle scandinave (nyckelharpa). Avec ce nouvel album, les quatre virtuoses dressent une passerelle entre tradition et modernité.

Le Vielle mongole d’Epi a souvent des accents de Gibson saturée, rock ou blues, tandis que le Erhu sensuel de Guo Gan s’aventure avec délice dans des improvisations « Grapeliennes » ou orientales. Le Nyckelharpa d’Aliocha, toujours d’une grande élégance tant au niveau des ornements que de la dynamique nous impressionne dans la reprise « Brothers In Arms » de Dire Straits, un des joyaux de l’album.

L’autre reprise de l’album est une version déjantée du « Bon, la Brute et le Truand » de Morricone. On est plongé dans une chevauchée entre Western et Mongolie où la voix hallucinante d’Epi (qui couvre quasiment 4 octaves) nous fait littéralement décoller. En écoutant l’album Brothers of Strings nous sommes comme dans un film différent à chaque morceau et une envie se fait vite ressentir, celle de les voir sur scène… A ne pas rater le 27 février 2020 au Café de la Danse.

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