Le Cinéma Public est fier de dévoiler sa programmation de décembre avec des films présentés en exclusivité, plusieurs séances en présence d’invités spéciaux et des projections d’œuvres marquantes de cette année.
EXCLUSIVITÉS Ce mois-ci, le Cinéma Public présente en exclusivité Boiling Point de Philip Barantini, un film tourné en plan séquence qui se déroule dans la cuisine d’un restaurant, la veille de Noël, le jour le plus chargé de l’année. Il sera présenté dès le 10 décembre, et la séance du dimanche 12 décembre à 16 h sera suivie d’une discussion intitulée Le restaurant: un microcosme de la société ? animée par Lesley Chesterman (autrice et chroniqueuse gastronomique), avec Simon Cantin (copropriétaire du restaurant Manitoba et de la Taverne Atlantic), Élisabeth Cardin (copropriétaire du Manitoba), Hubert Marsolais, (copropriétaire du Club Chasse et Pêche, Le Filet et Le Serpent) et Danny St-Pierre (chef partenaire du restaurant Le Pontiac). On y abordera les thèmes de la réalité versus la perception du monde de la restauration, des conditions de travail difficiles et des défis à venir pour l’industrie.
Les cinéphiles pourront voir en exclusivité Pariah (10 décembre), premier long métrage de Dee Rees, cinéaste nommée aux Oscars en 2017 avec son succès Mudbound. Pariah raconte les tribulations d’une adolescente lesbienne naviguant entre diverses identités afin d’éviter le rejet de ses paires. Cette forte proposition cinématographique s’accompagne de la création exclusive et limitée d’un coton ouaté sérigraphié à Montréal. À l’image de son univers expressif caractérisé par des couleurs vives et des traits naïfs, l’artiste Teenadult offre au logo du Cinéma Public une nouvelle énergie. Il est en vente via le site web du cinéma.
Le 9 décembre, place à la Séance d’écoute de balado, un programme double offert gratuitement en collaboration avec Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui et Transistor Média. On y présentera en primeur Bâtarde/Bastarde, qui suit la quête de sa réalisatrice, Laurence Dauphinais, née par insémination artificielle avec le sperme d’un donneur dans les années 80. On pourra aussi y entendre un épisode de la série Quelqu’une d’immortelle, dans laquelle Camille Paré-Poirier enregistre sa grand-mère Pauline alors qu’elle perd la mémoire, apprivoisant ensemble le deuil à venir, sans se douter qu’une pandémie viendra bientôt les séparer.
D’autres films ne pourront être vus qu’au Cinéma Public ce mois-ci, notamment 8 ½ de Federico Fellini (1963) dès le 3 décembre, dans le cadre de la nouvelle série « Voyages en Italie », et Son of the White Mare de Marcell Jankovics (1981), dès le 15 décembre, présenté à l’occasion des festivités célébrant les 5 ans du Livart.
EN PRÉSENCE DES CINÉASTES
Le 3 décembre, le cinéaste Jean Beaudry sera de la projection de Les matins infidèles, un film de 1989 qu’il a co-réalisé avec François Bouvier. Présenté dans le cadre de la série « Vues de quartier », le film dépeint une amitié lentement envahie par des mensonges.
À l’occasion de la sortie en salle de Prière pour une mitaine perdue de Jean-François Lesage, le réalisateur sera de la projection du film du dimanche 12 décembre à 18 h 30. Le documentaire suit le hasard des rencontres pour proposer une symphonie urbaine méditative sur le thème de la perte.
FILMS MARQUANTS DE L’ANNÉE
En décembre, le Cinéma Public présentera aussi sur grand écran des films marquants de l’année 2021. France de Bruno Dumont (dès le 8 décembre); Les oiseaux ivres de Ivan Grbovic (dès le 15 décembre), Spencer de Pablo Larraín (dès le 17 décembre); Félix et le trésor de Margäa de Nicola Lemay (dès le 19 décembre).
À VOIR EN LIGNE
Son of the White Mare – dès le 1er décembre
Prière pour une mitaine perdue – dès le 24 décembre