le 21 octobre est le 1er anniversaire du changement de nom de la rue Amherst devenue Atateken. À cette occasion retracez l’évolution de cette importante artère montréalaise datant du 19e siècle ! Le parcours d’exposition propose un voyage dans le temps à travers l’histoire des industries, des transports et des commerces, témoins du dynamisme du quartier, en passant par la création du Village gai dès les années 1980. L’exposition est à l’affiche du 29 octobre au 29 novembre 2020 à l’Écomusée du fier monde.

Histoires de controverses
Dès les années 1960 le nom de la rue est contesté dans une optique nationaliste canadienne-française, le général Amherst étant associé à la capitulation de Montréal qui marque la fin de la Nouvelle-France.
Plus récemment, ce sont les propos génocidaires du général envers les Premiers Peuples qui font l’objet d’une controverse. C’est dans un esprit de réconciliation que la Ville de Montréal choisit un toponyme mohawk, Atateken, qui signifie « frères et sœurs ». Cette décision est prise à la suite des recommandations d’un comité spécial de toponymie formé de personnes issues des Premiers Peuples et souligne la très ancienne présence iroquoienne sur l’Île de Montréal.

Un patrimoine architectural
Le premier tronçon de la rue apparait dès 1801. Puis, à la fin du 19e siècle, l’artère se développe avec l’industrialisation et le développement commercial du quartier. Jusque dans les années 1960, la rue Amherst est d’ailleurs reconnue comme le carrefour de la fourrure. En plus des commerces et de quelques entreprises industrielles, la rue est aussi marquée par de grands édifices publics tels que le marché Saint-Jacques (1931) et le bain Généreux (1927), qui sont des éléments architecturaux remarquables.

Ça bouge sur Atateken!
Après une période d’incertitudes face à la désindustrialisation dans les années 1960-1970, le développement du Village gai dans les années 1980 contribue à revitaliser une vaste portion du quartier. La Société de développement commercial du Village (SDC) qui regroupe les commerces du secteur ainsi que le redéveloppement du Vieux-Port lors du 350e anniversaire de Montréal apportent un nouveau dynamisme dans le quartier. Avec ses bâtiments anciens et récents, sa population variée, la présence d’institutions, organismes communautaires et de nombreux commerces, la rue Atateken demeure une artère bien vivante.

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