Restez à l’affût de la programmation en ligne de la Galerie durant sa fermeture temporaire en consultant notre site web et en nous suivant sur les réseaux sociaux. Nous vous proposons de poursuivre l’expérience de l’exposition Ce qui n’est plus pas encore en ligne durant les deux dernières semaines qu’elle est à l’affiche. Cette semaine nous vous invitons à visionner la conférence « Géographie et lexique du malheur » de l’écrivain Rodney Saint-Éloi. La semaine prochaine nous vous présenterons la performance de Skin Tone (nom de scène de James Nicholas Dumile Goddard) qui sera diffusée en direct le 1er avril à 17 h 30.
Pour continuer à approfondir les enjeux soulevés dans l’exposition, lisez l’essai de la commissaire et consultez la section Pistes de réflexions où vous trouverez commentaires et ressources documentaires sur les œuvres et les artistes exposé.e.s.
« GÉOGRAPHIE ET LEXIQUE DU MALHEUR »
Comment les mots pour décrire la catastrophe viennent-ils à se former ? Nommer le malheur nous rend-t-il complice de son existence ? Dans sa conférence « Géographie et lexique du malheur », Rodney Saint-Éloi réfléchit aux manières de raconter le malheur, accordant sa voix à celles de sa grand-grand-mère Tida, de Joséphine Bacon, d’Aimé Césaire, de Michèle Lalonde, de Léopold Sédar Senghor, de James Baldwin et de Paul Chamberland, parmis tant d’autres. Innommable pour ceux et celles qu’il concerne de près, le malheur dispose néanmoins d’un lexique qui, par des détours de langage et de l’imaginaire, permet de l’évoquer tout en lui tournant le dos. Au-delà d’un geste de vigilance, le lexique du malheur traduit le souci d’humilité, d’humanité et d’être en relation de ceux et celles qui s’en trouvent à proximité.
Réponse : Rodney Saint-Éloi from Galerie Leonard & Bina Ellen on Vimeo.