Les images en mouvement façonnent notre perception de la réalité. Dans notre ère visuelle, le rôle de l’artiste cinématographique est crucial pour influencer nos opinions et nos actions. Cinéma pour la paix souligne la responsabilité du monde du cinéma et des médias. La guerre, le terrorisme et les catastrophes humanitaires sont de tristes réalités dans de nombreuses régions du monde, et puisque notre perception de ce monde est si fondamentalement façonnée par les médias et les images, il est clair que le cinéma a un rôle particulièrement important à jouer. Aucun autre média n’a un impact aussi direct sur la conscience et les émotions des gens et, par conséquent, les cinéastes ont une responsabilité particulière dans notre société globale. La Fondation Cinéma pour la paix est constamment à la recherche de films de qualité qui traitent de questions sociales, politiques, environnementales et écologiques de manière pertinente. C’est pourquoi nous passons en revue toutes sortes de films tout au long de l’année.
Du camp de réfugiés de Jabaliya, à Gaza, à l’université de Toronto et à la Cour suprême d’Israël, I Shall Not Hate suit le parcours inédit du Dr Izzeldin Abuelaish, le premier médecin palestinien à avoir travaillé dans un hôpital israélien pour des accouchements et dont l’éthique du pardon et de la réconciliation est mise à l’épreuve lorsqu’un char israélien bombarde sa maison, tuant ses trois filles. Contre toute attente, il transforme sa tragédie en une campagne mondiale visant à éradiquer la haine, délivrant son message en anglais, en arabe et en hébreu. Il est cité par l’ancien président américain Barack Obama et nommé pour le prix Nobel de la paix. Mais le Dr Abuelaish reste hanté par le chagrin et convaincu que pour honorer ses filles, il doit demander des comptes au gouvernement israélien pour l’attaque non provoquée qui a décimé sa famille. Après l’attaque du Hamas le 7 octobre et la guerre contre Gaza depuis lors, le voyage du médecin devient encore plus impératif afin d’imaginer la possibilité d’un avenir pour les Palestiniens et les Israéliens. I Shall Not Hate est une lettre de tolérance d’un homme profondément inspirant dont le message est plus urgent que jamais.
Tal Barda est réalisatrice et productrice de documentaires franco-américaine née et élevée à Jérusalem. Tal est lauréate du programme Greenhouse et du SIMA (Global impact media awards), ainsi que du Tribeca film fund pour ses films. Son répertoire varié a été projeté dans le monde entier dans des festivals internationaux et des cinémas du monde entier. Tal a travaillé avec des radiodiffuseurs internationaux, parmi lesquels : HBO, ARTE, BBC, CBC, ZDF et IKON. Le dernier projet de Tal est une série documentaire en trois parties intitulée Criminal file 512, qui est devenue le documentaire le plus regardé sur la télévision israélienne en 2022. Les films de Tal comprennent : Woman of Valor (nominé pour les 2022 Israeli Academy awards), 100 Million Views (YesDocu/ZDF), Family in Transition a remporté le prix du meilleur film au Doc Aviv film festival 2019, The Wonderful Kingdom of Papa Alaev (ARTE, CNC, IKON, Chanel 8, Greenhouse, Tribeca Film Fund).
I Shall Not Hate est produit par Paul Cadieux, Maryse Rouillard, Isabelle Gripon et Tal Barda, est un Documentary Channel Original, avec le soutien financier du Fonds des médias du Canada (FMC), du Fonds documentaire Rogers, du Crédit d’impôt pour les services de production du Québec, du Crédit d’impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne (CIPC), et avec la collaboration du Groupe TVA. Filmoption s’occupe de la distribution canadienne et des ventes internationales.