Le marché immobilier est plus concurrentiel que jamais et le prix des maisons continue d’augmenter. Un récent sondage de la TD révèle que les Québécois qui comptent acheter une propriété pour la première fois craignent d’accélérer le processus d’achat de la propriété par peur de rater une occasion (25 %), d’acheter trop rapidement afin de gagner une guerre d’enchères (13 %) ou d’être mis à l’écart du marché (10 %).
« La période de frénésie immobilière du printemps peut donner lieu à des guerres d’enchères dans le marché. De plus, les études suggèrent que les acheteurs potentiels sont déjà préoccupés par le fait de devoir accélérer le processus, affirme Jean-François Laurin, Directeur régional, Est du Canada, Spécialiste hypothécaire mobile, TD Canada Trust. Il y a plus que le prix d’achat, le taux d’intérêt et les versements hypothécaires mensuels à prendre en considération et il est essentiel que les acheteurs se gardent suffisamment de temps pour faire leurs devoirs. D’autant plus que 30 % des gens qui comptent acheter une propriété pour la première fois s’inquiètent de ne pas comprendre tout ce qu’implique financièrement un tel achat. »
Dans le marché immobilier concurrentiel du Québec, il peut être difficile d’acheter la propriété de ses rêves tout en respectant son budget. Afin de ne pas dépenser plus que l’on peut se le permettre, il est important de comprendre la différence entre son budget et le montant du prêt hypothécaire auquel on est admissible. Bien qu’une préapprobation hypothécaire peut aider les acheteurs à magasiner en toute confiance, ces derniers doivent d’abord évaluer leur situation financière pour déterminer le montant qu’ils peuvent verser chaque mois sans y oublier les dépenses courantes (épicerie, frais de garderie, transport, objectifs d’épargne à long terme). S’il y a un écart entre le budget qu’on s’est fixé et les prix de vente, M. Laurin suggère d’envisager d’autres options ou de reporter l’achat jusqu’à ce qu’on ait amassé une mise de fonds plus élevée.
« Nous recommandons aux acheteurs d’une première propriété d’économiser pour avoir une importante mise de fonds, même si cela implique de retarder l’achat, explique M. Laurin. En fait, plus la mise de fonds est élevée, moins les acheteurs ont à emprunter d’argent, ce qui leur permet ainsi d’économiser à long terme sur les frais d’intérêts. Avec une mise de fonds d’au moins 20 %, ils peuvent également économiser dès le début sur les primes d’assurance pour prêt hypothécaire. »
L’une des façons de maximiser sa mise de fonds est de tirer parti du Régime d’accession à la propriété (RAP), qui permet aux acheteurs de retirer jusqu’à 25 000 $ chacun de leur REER pour l’acquisition d’une première propriété. Puisque cette somme doit être remboursée dans un délai de 15 ans, il est important que l’acheteur en tienne compte dans son budget total.
« Il est compréhensible que les acheteurs ne veuillent pas rater l’occasion d’acheter la propriété de leurs rêves, mais cela ne doit pas leur coûter plus qu’ils ne peuvent se le permettre, affirme Jean-François Laurin. En s’organisant bien et en disposant d’un bon plan pour économiser en vue de la mise de fonds, les acheteurs pourront acheter, sans le regretter par la suite, la propriété qui leur convient. »
SOURCE : TD Canada Trust