À l’occasion du 34e rendez-vous du Festival international de cinéma Vues d’Afrique, Madame Géraldine Le Chêne, Directrice générale a bien voulu répondre à quelques questions et en a profité pour faire le bilan de cette nouvelle édition :

L’initiative : Pouvez-vous nous parler du festival du Cinéma de vues d’Afrique?
Géraldine Le Chêne : Ce festival de cinéma vues d’Afrique a eu lieu bien sûr du 13 au 22 avril…ça se termine demain… c’est le meilleur du cinéma africain et créole au monde qui est présenté ici à Montréal et depuis 34 ans on œuvre pendant à peu près dix jours de festival à présenter les derniers films les plus récents qui ont moins de deux ans d’âge qui sont français lorsqu’ils sont langues locales ou encore sous-titrés et bien sûr en français parce qu’on est dans la francophonie et aussi qu’ils n’ont pas été présentés au Canada au Québec…alors c’est des compétitions internationales mais aussi canadienne québécoise.

Quelle est la différence entre cette édition et celle de l’année précédente?
En fait il y a plusieurs facteurs effectivement…il y a le facteur température…il a fait froid ce qui fait du bien au cinéma lorsqu’il pleut aussi c’est bon pour le cinéma…aujourd’hui il fait ensoleillé et on espère qu’il y aura du monde aussi…mais c’est clair que facteur température est là. L’autre facteur important qui avant la température parce qu’on prépare longtemps à l’avance : c’est les stratégies les façons de faire qui ont été un peu différente même si déjà l’année dernière et cette année on voulait que chaque jour pour chaque être qui est présent chez nous pendant le festival soit un événement en soi…donc c’est un événement autour du cinéma dans lequel les gens vont voir des films mais ils vont vivre aussi des expériences culinaires avec de la gastronomie africaine et créole, mais aussi des arts visuels, des spectacles des arts de la scène, donc tous les jours il y avait tout ça autour du cinéma…évidemment on a choisi parmi 88 meilleurs films représentant 33 pays du monde.

Est-ce que d’après vous c’est une tendance de faire des films qui mélangent la réalité avec la fiction ?
Depuis 34 ans on parle des réalités quotidiennes des gens dans lequel évidemment la fiction vie et transporte et fait voyager les gens à travers des réalités africaines mais aussi mondiales parce que ce qu’on vit en Afrique on le vit aussi ailleurs dans le monde…on est tous citoyens du monde et on a tous un devoir de : respecter la nature et l’environnement, de respecter les gens, de donner le meilleur de chacun pour que l’on puisse partager, se comprendre et évoluer ensemble. Donc je dirais que la tension est peut-être différente cette année, parce qu’on a mis projecteurs de façon différente au niveau communicationnel, mais depuis les débuts j’y étais en 1985 et j’avais déjà ce bonheur de partager avec les gens les réalités de nos cinéastes grandioses parce qu’ils sont grands, ils sont talentueux et la nouvelle génération suit aussi cette façon exemplaire de transmettre et de communiquer à travers le cinéma.

Pouvez-vous nous parler de l’équipe du festival et des commanditaires?
On a de nombreux partenaires qui font rayonner ce que nous sommes mais qui nous appuient financièrement pour pouvoir inviter nos invités réaliser ce que nous voulons transmettre au public du site pour une meilleure connaissance de l’autre et de soi.
Au niveau de l’équipe, nous sommes cinq à travailler vraiment beaucoup à l’année et au moment du festival ont est une vingtaine plus 60 à 80 bénévoles à bénévoles. Ça fait une équipe qui tourne autour de 100 personnes et que je dois m’assurer que tout le monde va bien dans tous les secteurs…donc voilà on a des objectifs très précis qui est la réussite qui est de bien communiquer pour que les choses avancent vite et qu’il y ait moins de soucis à porter sur mes épaules aussi et sur les épaules de mon père parce que c’est grâce à lui qu’on est tous là autour de vues d’Afrique comme c’est le fondateur et le président directeur général de vues d’Afrique c’est lui qui nous motive qui nous stimule qui nous encadrent aussi et qui partage son expérience pleinement avec tout le monde.

Un dernier mot?
J’aimerais tout d’abord remercier le public, tous nos cinéastes et producteurs, les acteurs et actrices, et autres productrice qui ont été présents parmi nous parce que c’est grâce à eux qu’on présente tout ça aussi. Je remercie les jurés qui sont bénévoles et qui donnent de leur temps…il y en a qui donnent de leur temps pour choisir les meilleurs films selon les critères qu’on leur donne dans les différentes catégories…il y a aussi évidemment les parrains marraines Vickie Joseph et Ben Marc Diendéré et j’aimerais les remercier et bien sûr à tous les bénévoles.

Propos recueillis par Akim Kermiche

Read previous post:
À mon âge, je me cache encore pour fumer : Audacieux et provocateur

La diffusion du dernier long-métrage « À mon âge, je me cache encore pour fumer » de la réalisatrice Rayhana Obermeyer lors...

Close