Le premier roman de Vic Vara (Claude Bariteau), intitulé « Jiang-Li », paraît le 23 mars prochain aux Éditions La Semaine.
Victor-Emmanuel, Cynthia, Pierre-Yves, Robert, Ernst, Marie-Ange et Jiang-Li se questionnent sur leur avenir au Québec, chacun étant conscient du passé et des blocages actuels. Grâce à deux mécènes, Hugues et Meili, ils s’associent, approfondissent les issues et, désireux de vivre au Québec, s’investissent au quotidien pour que leur rêve se réalise.
Avec Jiang-Li comme pilote, ils réussissent à unir le Parti Québécois, Québec Solidaire et Option Nationale, afin que le peuple québécois soit responsable de ses choix. Pouvoir, espionnage et réflexions sont au cœur de ce roman politique où la fiction joue habilement avec la réalité et fait de Jiang-Li un roman dense et intense qui met en scène un peuple maître de son destin et artisan de son avenir en tant que nation politique.
Claude Bariteau signe ce roman du nom de Vic Vara pour établir une frontière avec ses écrits anthropologiques, dont ceux sur le Québec. Il accole à Vic, dérivé de Victor, le nom d’une fille du roi, Marie Vara, mariée à Louis Bariteau, tous deux d’origine inconnue. Puis il fait de Vic Vara un spécialiste des mouvements sécessionnistes à l’emploi des Nations Unies. Ainsi campé, Vara pose un regard extérieur sur le Québec analogue à celui de Claude Bariteau, qui lui, l’observe de l’intérieur. On retrouve d’ailleurs des fragments de cette analyse dans Québec, 18 septembre 2001 et Pour sortir de l’impasse référendaire, ainsi que dans ses articles révélant l’importance des liens sociaux pour définir les contours du «vivre ensemble québécois».
Claude Bariteau détient un PhD (1979) de l’Université McGill, fut professeur à l’Université Laval et ses réflexions sur le Québec ont paru dans Le Devoir, La Presse, Le Soleil, l’Action nationale et Vigile.