Grande Cause Nationale en 2025, la santé mentale reste largement méconnue. La schizophrénie, qui touche plus de 85 000 Québécois, en est une illustration frappante : faute de représentation juste, le diagnostic accuse en moyenne sept ans de retard. Les préjugés sur la maladie, notamment l’idée fausse d’une dangerosité, alimentent la stigmatisation et l’isolement des personnes concernées, entravant leur accès à des soins pourtant essentiels.
Or, cette maladie survient souvent entre 15 et 25 ans, une période où le rôle des parents et de l’entourage est clé pour repérer les premiers signes et favoriser une prise en charge rapide. Sans cette vigilance, l’errance diagnostique aggrave l’isolement des patients et de leurs familles.
Du 15 au 22 mars, l’association PositiveMinders coordonne les Journées de la Schizophrénie, dans le but de déconstruire les stéréotypes et sensibiliser le public à un accès facilité à un diagnostic et à des soins adaptés.