C’est avec une grande fierté que
« L’accès à la justice dans le Grand Nord québécois est un défi quotidien pour les communautés autochtones. Préoccupé par cette réalité et par les conclusions du rapport
C’est ainsi que Pro Bono Québec a mis sur pied, avec la contribution du Barreau du Québec, de la Chambre de notaires, et du ministère de la Justice, une clinique juridique bénévole à Kuujjuaq au Centre Nayumivik. Des juristes bénévoles, soit quatre avocates et une notaire, s’y sont déplacées du 27 au 29 mars dernier afin de fournir des services juridiques dans les domaines du droit criminel et pénal, familial, protection de la jeunesse ainsi que droit des successions. Au total, 60 citoyens et citoyennes se sont prévalus de leurs services, en plus de séances d’information juridique qui ont été offertes à des intervenant-es du Centre de santé Talattavik de l’Ungava.
« Plusieurs acteurs du système juridique du Grand Nord québécois ont collaboré au projet afin d’assurer une mise en œuvre concertée et efficiente. L’expérience fut fort appréciée localement, au point où le maire de Kuujjuaq a demandé à recevoir à nouveau l’équipe de juristes bénévoles. De plus, deux communautés, celles de Kuujjuaraapik et Puvirnituq, ont déjà manifesté leur intérêt à accueillir pareille initiative », conclut Me Leggett-Bachand.
La soirée de remise de prix s’est déroulée en présence de la vice-doyenne aux affaires externes et aux communications de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, Mme Marie-Claude Rigaud, représentant le doyen, M. Jean-François Gaudreault-DesBiens, de M. Karim Benyekhlef, titulaire de la Chaire LexUM et directeur du Laboratoire de cyberjustice, ainsi que du conférencier d’honneur, Me Frederick William Headon, conseiller juridique général adjoint, droit du travail et de l’emploi, à Air Canada.
À propos du Prix « Justice imaginative »
La
Pro Bono Québec est un organisme à but non lucratif, créé en 2008 à l’initiative du Barreau du Québec, dont la mission est de mobiliser la communauté juridique à donner expertise et temps au bénéfice des individus et des OBNL québécois n’ayant pas les ressources nécessaires pour accéder à des services juridiques.