Qu’ont en commun Linda Brunelle, Alexis Martin, Dana Michel (notre couverture), Nancy Tobin et Odile Gamache ? Ces artistes, et plusieurs autres, replacent l’humain au de niveau quelque chose qui bouge, change, vibre, mais qui ne marche pas sur deux pattes.
À une époque où l’enjeu environnemental est brûlant d’actualité, les artistes le disent et le répètent « l’humain n’est plus le nombril du monde ni le centre de l’univers ». Il partage désormais la scène avec les MATÉRIAUX. Ce dossier porte sur une tendance de plus en plus affirmée dans les œuvres scéniques, soit la présence et la vitalité de la matière dans le travail de création.
Hors dossier, un PLEINS FEUX est consacré au travail de Gabriel Charlebois-Plante. Mario Cloutier, rédacteur en chef de JEU a assisté à plusieurs répétitions du spectacle Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse et rend compte des méthodes uniques du créateur. En ENJEUX, Anne-Marie Cousineau se penche sur la présence exceptionnelle de créateurs québécois à Avignon en 2024. Entrevue avec les responsables de trois de ses spectacles montrés au OFF Avignon. Également dans nos pages, le PROFIL de la Montréalaise Sara Garton Stanley, aujourd’hui installée à Calgary, une artiste et chercheuse en arts vivants qui croit surtout aux bienfaits universels de la création et en AILLEURS notre collaboratrice analyse la version « sensationniste » du Café Müller de Pina Bausch, présenté à Avignon par Boris Charmatz.
