Description de l’œuvre intitulée : « Métapeinture 54 »
Cette œuvre acrylique sur toile, intitulée ‘Métapeinture 54’ est la 54ième d’une série de portraits réalisés à Montréal entre 2011 et 2012. Passionné par l’art du portrait, je suis de ceux qui s’efforcent de perpétuer cet art jadis sublimé par les maîtres flamands et torturé par d’autres. Quant à l’appellation ‘Métapeinture’, il s’agit d’un mot que j’ai dû inventer de toutes pièces pour répondre, peut-être avec une certaine anticipation, à mes propres besoins plastiques. Jouisseur d’images depuis ma tendre enfance, l’amour ardent que j’éprouve pour la peinture en général, et le portrait en particulier, a fini par me détourner de la science, pour m’envoyer à la poursuite de l’extase, sans le moindre regret. Dans ‘Métapeinture’, j’utilise le préfixe « méta » pour évoquer l’au-delà de la peinture ; ce qui dépasse le simple fait de peindre. « Métapeinture » donc, car l’œuvre dépasse l’espace de la toile.
« Méta » pour les couleurs enfouies, suggérées, parfois à peine visibles dans les profondeurs des multiples couches et « Méta » pour la parole que je griffonne en notes éparses ou en avalanche selon l’humeur de l’instant.
À propos de l’artiste
Hamid Bouhioui est un artiste Maroco-Canadien qui pratique les arts plastiques depuis l’enfance. Né à Casablanca, il est encouragé, à l’âge de 14 ans, par son professeur de dessin qui lui organise sa toute première exposition dans la salle des professeurs du collège. Le bac en poche, il part étudier en France où, quelques années plus tard, il obtient son doctorat et suit des cours de perfectionnement en dessin et en peinture à l’école des beaux-arts de Compiègne au nord de Paris. Après son doctorat, il s’en va vivre au bord de l’océan pacifique à Vancouver au Canada. Là-bas, il continue à peindre, et expose ses œuvres régulièrement dans diverses galeries canadiennes mais aussi au Maroc et ailleurs. Bouhioui est aussi connu pour ses textes sur l’art. Il en a publié plus de 200, en français essentiellement sur les colonnes du quotidien « Aujourd’hui le Maroc », et en anglais pour le compte de la revue d’art canadienne « Magazin’Art ». Aujourd’hui, il vit et travaille dans son atelier à la campagne dans la région de la ville de Tiffelt au Maroc.