Le Azrieli Institute of Israel Studies, la Bibliothèque publique juive et le Goethe-Institut Montreal vous invitent à faire la rencontre de Benjamin Balint, auteur et bibliothécaire au Van Leer Institute de Jérusalem.
Balint présentera son dernier livre, « Kafka’s Last Trial » le mardi 21 mai 2019 à 19 h au Centre de conférences Gelber, au 5151 chemin de la Côte-Ste-Catherine.
À propos du livre :
Kafka’s Last Trial commence par une requête adressée par Kafka à son ami le plus proche, Max Brod : celle de détruire tous les documents qu’il laisserait après sa mort. Mais lorsque le moment arriva, en 1924, Brod ne put se résoudre à brûler les œuvres inédites d’un homme qu’il considérait comme un génie littéraire, voire un saint. Au lieu de cela, Brod consacra sa vie aux livres de Kafka, sauvant ainsi son legs de l’oubli et de la destruction physique. L’histoire de la vie posthume de Kafka est pour le moins kafkaïenne. À la mort de Brod, à Tel-Aviv en 1968, les œuvres majeures de Kafka avaient été publiées, faisant de cet écrivain autrefois peu connu une figure de proue du modernisme littéraire. Mais Brod laissa à sa secrétaire une mine de documents inédits, qui en vendit quelques-uns, conserva les autres et les transmit à ses filles, qui à leur tour refusèrent de les publier. Une bataille judiciaire éclata pour déterminer quel pays pourrait revendiquer la possession de l’œuvre de Kafka : Israël, où Kafka voulait vivre, mais où il n’est jamais entré, ou l’Allemagne, où les trois sœurs de Kafka sont mortes pendant l’Holocauste?
Benjamin Balint
Benjamin Balint a enseigné la littérature, y compris Kafka, au programme de sciences humaines du Bard College de l’Université Al-Quds de Jérusalem au cours des trois dernières années. Son premier livre, Running Commentary, a été publié par PublicAffairs en 2010. Son deuxième livre, Jerusalem: City of the Book (co-écrit avec Merav Mack), a été publié en 2017. Ses critiques et essais sont régulièrement publiés dans le Wall Street Journal, Die Zeit, Haaretz, le Weekly Standard et le Claremont Review of Books. Ses traductions de poésie hébraïque ont paru dans le New Yorker et dans Poetry International. Son étude de l’héritage littéraire enchevêtré de Kafka, Kafka’s Last Trial, s’appuie sur sa connaissance approfondie de cet auteur insaisissable et sur le pays qui peut le réclamer.