Bantü Salsa est un collectif de 09 musiciens d’origines diverses (Québec, Mali, Cameroun, Mexique, Espagne, Équateur, Cuba) C’est une rencontre musicale entre les cultures latino-américaines et africaines qui a vu le jour dans la métropole montréalaise en 2019. A travers notre musique nous racontons les origines Africaines de la salsa que les esclaves Africains ont emmené en Amérique du Sud pendant les quatre siècles de la traite négrière, leurs musiques se sont mélangées à celle des indiens d’Amérique puis des colons Espagnol et Portugais qui les déportaient, et c’est ce qui résulte à la salsa que nous connaissons tous aujourd’hui.

Dans ce spectacle Les rythmes latins au piano se mêlent à la poésie de la kora, instrument millénaire d’Afrique de l’Ouest venant d’une tradition de griot. Tout ceci est soutenu par trois cuivres délicatement orchestrés, ainsi que trois sets de percussions au-delà desquels émerge la voix du chanteur et instrumentiste Just Wôan avec son incroyable capacité à aller dans les aigües autant que les graves et doté d’une incroyables aisance vocale dont lui seul détient le secret.

Racine, le deuxième album de Bantü Salsa, est un album live qui fait revivre
l’afro-beat, en l’entremêlant à la salsa et aux rythmes bantous d’Afrique centrale. Ce disque est l’aboutissement d’une alchimie parfaite entre les sonorités de la kora qui se glisse à merveille sur les harmonies du piano, le tout ponctué des cuivres et des percussions que le groupe a muris au cours de la dernière année. Enregistré et réalisé à Montréal sur la scène Iro-Valaskakis-Tembeck de la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce à l’issue d’une résidence artistique en avril 2021, cet album arrive après de longs mois de confinement et apporte espoir et bonne humeur aux oreilles des amateurs de musique.

Tout comme Kessaï, leur premier album, Racine bâtit des ponts entre l’Afrique et les Amériques, mais permet surtout au collectif de revisiter l’afro-beat, un rythme qui a bouleversé le monde musical dans les années 70. Créé par le virtuose-saxophoniste nigérian Fela Kuti sur les rythmes de son batteur Tony Allen, l’afro-beat a inspiré toute une génération de musiciens de jazz américains en leur rappelant l’essence rythmique et l’héritage ancestral qu’ils portent.

Dans Racine, afro-beat, salsa et sonorités bantoues d’Afrique centrale sont savamment orchestrés autour des cuivres, du piano à queue, de la kora, de trois sets de percussions et de la basse électrique. Just Wôan fait émerger sa voix au registre si polyvalent par-dessus ce cocktail musical bouillant.

Bantü Salsa ne fait pas exception aux artistes du monde entier qui ont vu leurs plans complètement bouleversés par la pandémie depuis 2020. Just Wôan raconte : « Nous venions de lancer notre premier album quand la pandémie nous a forcés de nous arrêter et d’annuler notre tournée. Nous avons décidé de profiter de cette année pour murir notre projet, composer, chercher de nouvelles inspirations et développer un album qui apporte de la joie dans le foyer des mélomanes. L’art, la culture et la musique sont indispensables à notre santé collective.
Pour nous, musiciennes et musiciens, la musique en direct nous manque terriblement, d’où l’idée de l’album Racine qui rend la chaleur et la spontanéité de la salsa sur scène. »

Racine revisite également certains titres de leur premier album qu’ils ont repris pour le live, afin de mieux restituer l’esprit de la salsa. L’album sortira en CD et en vinyle pour puristes et amoureux de salsa.
La réalisation de la résidence de création et la captation en direct de cet album ont été rendues possibles grâce au soutien financier du Conseil des Arts de Montréal, du Conseil des Arts du Canada ainsi que la maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce qui a accueilli la résidence.

UNE SALSA AFRICAINE AUX ALLURES JAZZ
Il ne pouvait y avoir d’endroit plus approprié que Montréal, ville cosmopolite et interculturelle, pour permettre l’éclosion du projet Bantü Salsa, une rencontre musicale entre les cultures latino-américaines et africaines, teintée par les influences nord-américaines. Ce n’est donc pas un hasard que Just Wôan, artiste d’origine camerounaise établi dans la métropole depuis plus de huit ans, ait décidé d’y orchestrer son tout nouveau projet, qui rend hommage à la rencontre de l’Afrique et de l’Amérique Latine et qui propose une musique métissée mettant de l’avant les incroyables similitudes entre les rythmes des deux continents.

Le collectif musical tire ses racines dans l’histoire commune qui unit les deux continents et qui remonte à l’époque coloniale espagnole et portugaise, alors que les esclaves noirs déracinés quittent l’Afrique emportant avec eux leur musique et leurs rythmes. Ces musiques se transforment à la rencontre des peuples autochtones qui se trouvaient en Amérique, ainsi que des musiques des colons portugais et espagnols. On peut voir, entendre et ressentir les influences Africaines dans les rythmes.

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