Le Théâtre de l’Opsis poursuit la célébration de ses 40 ans d’existence en conviant artistes et publics à de nombreux événements du 3 mars au 3 avril 2025. Lectures, table-ronde, classes de maître et soirée-bénéfice sont au menu de ce Mois OPSIS, festif et rassembleur, qui vise à mettre en lumière l’imposante théâtrographie de la compagnie tout en regardant fermement vers l’avenir.

Afin de poser un regard neuf sur des textes qui ont été produits au cours des 40 dernières saisons, Luce Pelletier invite Valery Drapeau, Émanuel Frappier et Roxane Loumède, trois metteur.se.s en scène de relève, à revisiter des œuvres marquantes de son répertoire, soit Comment j’ai appris à conduire de Paula Vogel le 17 mars (cycle états-uniens), Bientôt viendra le temps de Line Knutzon le 24 mars (cycle scandinave) et La Sirène et le harpon de Pierre Yves Lemieux le 31 mars (cycle Oreste). De son côté, la directrice artistique regardera vers l’avant en mettant en lecture l’adaptation théâtrale du livre Une farouche liberté de Gisèle Halimi et Annick Cojean.

Au cours du mois, deux classes de maître seront offertes aux professionnels du milieu qui désirent plonger dans l’analyse et l’interprétation de textes choisis par les artistes de renom Martin Faucher et Odile Sankara.

Finalement, le 16 mars une table-ronde permettra de répondre, de façon toute personnelle, à l’épineuse question « Pourquoi faire du théâtre en 2025? ». Autour de la table, Sébastien David, Martin Faucher, Kariane Héroux-Danis, Odile Sankara et un.e autre artiste, des artistes aux profils et horizons variés, échangeront en toute convivialité sur le sujet. Un événement gratuit à ne pas manquer!
Ce grand mois de célébrations se conclura le 3 avril prochain par la soirée bénéfice-annuelle de la compagnie, qui rassemblera une panoplie de fidèles collaborateurs et collaboratrices qui viendront performer au Ausgang Plaza le temps d’une scène ou d’une chanson avant que tous les invités n’enflamment la piste de danse pour une soirée mémorable.

À propos des lectures
présentées à l’Espace La Risée, 1258 rue Bélanger

Le 17 mars à 19h
Comment j’ai appris à conduire de Paula Vogel
Traduction de Maryse Warda
Mise en lecture de Roxane Loumède
En 1960, par une chaude nuit d’été, un homme dégrafe le soutien-gorge d’une jeune adolescente sur la banquette avant de la voiture. Cette adolescente maintenant femme nous raconte cette histoire et dévoile l’étrange relation qu’elle a entretenue avec son oncle Peck. Récipiendaire du prix Pulitzer pour cette œuvre, l’autrice ne traite pas seulement de la pédophilie, mais démontre par les mémoires de cette femme la beauté du pardon et le désir de survie.
Avec Pénélope Ducharme, Frédéric Lavallée, Noémie O’Farrell, Catherine Renaud et Patrick R. Lacharité

Le 24 mars à 19h
Bientôt viendra le temps de Line Knutzon
Mise en lecture d’Émanuel Frappier
Deux couples en pleine rupture se rencontrent pour célébrer un anniversaire. Quand débarque la fille cadette d’Hilbert et Rebekka, le temps se met soudainement à dérailler… Bientôt viendra le temps pose une réflexion sur le caractère corrosif du temps, sur sa futilité et sa façon insidieuse d’user les relations humaines.
Héritière d’une tradition comique purement danoise, Line Knutzon se joue et se déjoue de nos clichés langagiers grâce à un travail virtuose de la langue où les jeux de mots, les calembours et l’ironie posent les inquiétants contours d’un quotidien familial à la dérive.
Avec Karine Gonthier Hyndman, Mathieu Gosselin, Sarah Laurendeau, Olivier Morin, France Parent et Evelyne Rompré

Le 28 mars à 19h
Gisèle Halimi, une farouche liberté
Adaptation théâtrale d’Agnès Harel, Lena Paugam et Philippine Pierre Brossolette
Mise en lecture de Luce Pelletier
Depuis l’enfance, la vie de Gisèle Halimi est une fascinante illustration de sa révolte de « fille ». Farouchement déterminée à exister en tant que femme dans l’Afrique du Nord des années 30, elle vit son métier comme un sacerdoce et prend tous les risques pour défendre les militants des indépendances tunisienne et algérienne et dénoncer la torture. Avocate plaidant envers et contre tout pour soutenir les femmes les plus vulnérables ou blessées, elle s’engage en faveur de l’avortement et de la répression du viol. Femme politique insubordonnée mais aussi fille, mère, grand-mère, amoureuse… Gisèle Halimi vibre d’une énergie passionnée, d’une volonté d’exercer pleinement la liberté qui résonne à chaque étape de son existence.
Avec Sophie Faucher et Leila Thibeault-Louchem

Le 31 mars à 19h
La sirène et le harpon de Pierre Yves Lemieux
Mise en lecture de Valery Drapeau
Une plage rocailleuse, couchée au pied d’une éternité de bleu. Un couple, un frère et une sœur. Entre les deux, le cadavre de leur mère. Le frère a tué, la sœur a applaudi. De l’humour à la cruauté, tout est exploré dans ce théâtre anatomique où l’on assiste à la dissection de deux âmes condamnées. Cette pièce de Pierre Yves Lemieux s’inspire du mythe grec antique d’Oreste et situe l’action après le matricide. Elle plonge ainsi Oreste et Électre dans une quête où la culpabilité et le repentir sont la clé.
Avec Dany Boudreault et Sophie Desmarais

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