Après une année mouvementée pour Loïc Lafrance, son album La peur est une fleur est enfin disponible! Réalisé et mixé par Julien Mineau (Malajube), l’album a été écrit, arrangé et composé lors du roulement des Francouvertes 2024 et de la fin de session universitaire, dans la fébrilité et l’épuisement. L’opus encapsule l’énergie brute de ce moment extrêmement chargé et incessant.
La peur est une fleur est un tour de piste de l’image de la peur, comparée à une fleur. Cette figure de style naïve est une porte d’entrée à des sujets personnels, rendant l’ouvrage sans aucun doute le plus poignant et honnête de l’artiste jusqu’à maintenant.
L’album est une épopée rock qui fusionne les influences de la désinvolture du rock grunge des années 90 et des mélodies accrocheuses du rock des années 2000, pour créer un pop-rock moderne qui s’annonce comme un vent de fraîcheur dans le paysage musical québécois (« 2034 (le soleil tombe sur toi) », « Maison de vitre », « Adélaïde », « Après la pluie »). Le tout comporte également des propositions théâtrales où Loïc Lafrance chante de manière plus marquée et hyperbolique (« Dans mon sang », « Autoportrait en quatre couleurs », « Coup de dés »). Dans les chansons plus ancrées dans l’émotivité, « Saint-Sauveur douleur » et « Le monstre est de béton » nous plongent en plein dans les tripes de l’artiste.
La peur est une fleur a été enregistré chez Loïc et chez Julien, ainsi qu’à l’Unisson avec Antoine Boily-Duguay à la prise de son et au Sonar avec Bastien Banville. Le matriçage a été effectué par Benoît Fecteau. Sarah Dion (Les Shirleys, Easy Tiger), Mélanie Venditti, Mathieu Boucher et Meilo S. Lalande(Lavande) sont les musicien.ne.s qui ont contrinué à l’opus. On retrouve également le groupe « post-toute, mais assez punk dans l’ensemble » Dogo Suicide sur la dernière chanson de l’album, « SPVQ ».
Chaque chanson impliquait en soi une prise de risque pour Loïc, qui s’est aventuré dans des sujets plus émouvants dans une tentative de désintellectualiser le propos au profit d’un meilleur ressenti. L’album est donc une perche à l’audience, ayant pour but de s’affranchir de la peur.
La sortie est accompagnée d’un vidéoclip pour le morceau phare « Adélaïde », qui met en scène une jeune femme qui trouve une solution à ses peurs et anxiétés : elle fait appel à la compagnie de désherbage des peurs, « La peur est une fleur ». Le clip est réalisé par l’artiste lui-même avec l’aide de Nate Vallières. La chanson aux mélodies accrocheuses transporte l’auditeur dans une crise d’adolescence où le questionnement identitaire et la désinvolture règnent.
À PROPOS DE LOÏC LAFRANCE
Loïc Lafrance est un.e auteur-compositeur-interprète sorti.e tout droit du Bas-Saint-Laurent. Maintenant installé à Québec, l’artiste s’est lancé dans l’autoproduction en 2020, et un album (Le monde des adultes) et un EP (THÉÂTRE/VIOLENCE) sont nés directement de sa chambre. Le EP juxtaposait ses parcours en art et en sociologie et iel y exprimait sa frustration d’un système où les marginaux n’ont pas les mêmes chances que les personnes qui se situent au centre du spectre de la normativité sociale.
Le jeune bigarré s’est entre autres fait remarquer au Cabaret Festif où iel a été nommé coup de cœur du public, au Grand Concours du Festival international de la chanson de Granby et à la dixième saison de La Voix sur les ondes de TVA. En mai 2024, Loïc Lafrance s’est hissé à la troisième marche du podium lors de la 28e édition du prestigieux concours des Francouvertes à Montréal.
La musique de Loïc Lafrance prend ses inspirations du rock des années 2000, avec une plume imagée et symbolique. Accompagnée d’un son brut alliant grunge et pop, sa performance est d’un théâtral sincère. C’est un projet multidisciplinaire qui conjugue un son engagé et désinvolte à une mise en scène lumineuse, survoltée et maximaliste.
