J’aimerais vous donner un aperçu de la session parlementaire en cours et partager avec vous les dernières nouvelles de mes activités locales à D’Arcy-McGee. Tout au long de cette session parlementaire à Québec, j’ai fait de ma priorité de rester active dans la circonscription. Mes rencontres avec divers électeurs, ma participation à des événements locaux et la réalisation de mes responsabilités en tant que porte-parole de l’Opposition officielle pour les personnes vivant avec un handicap ou un trouble du spectre de l’autisme, pour la santé mentale, pour les services sociaux et pour la lutte contre l’itinérance m’ont pleinement occupé.

Lors de la présentation du budget du 12 mars dernier, le gouvernement de la CAQ a dévoilé son 6e budget, qui a suscité des préoccupations quant à l’allocation des ressources. Malgré un surplus de 8 milliards de dollars hérité du gouvernement libéral sortant en 2018, la CAQ nous a présenté un déficit record de 11 milliards de dollars. Plutôt que de réinvestir dans des services essentiels pour les Québécois ou de répondre à des tensions financières comme l’inflation, ils ont choisi de distribuer des chèques totalisant 6,7 milliards de dollars juste avant la dernière élection – une manœuvre visant à séduire les électeurs. De plus, la CAQ a gaspillé 7 millions de dollars pour organiser deux matchs d’exhibition de la LNH pour les Kings de Los Angeles à Québec – une dépense qui aurait pu être mieux utilisée pour améliorer les logements pour les aînés ou les systèmes de santé et d’éducation. Il est décevant de constater une telle mauvaise gestion des fonds alors qu’il y a des besoins urgents dans nos communautés.

En dépit de ces défis, je suis ravie de partager que mon bureau a fourni un soutien financier à plus de 200 demandes de financement au cours de la dernière année financière. Grâce au programme de Soutien à l’action bénévole, mon bureau a attribué plus de 130 000 $ à des organisations à but non lucratif ayant un impact significatif au sein de la communauté. C’est extrêmement gratifiant de pouvoir soutenir le travail incroyable accompli par ces organisations, et j’ai hâte de continuer à investir dans notre société.

Études de crédits budgétaires:
Aires Ouvertes est la réponse du gouvernement à la détresse mentale croissante chez nos jeunes, exacerbée par la pandémie. Cependant, lors des procédures d’Étude des crédits budgétaires, un problème flagrant a été mis en lumière – il n’y a que 1,8 psychologues disponibles dans tout le réseau Aires Ouvertes qui compte plus de 40 sites à travers la province. Comment le ministre des Services sociaux peut-il s’attendre à ce qu’Aires Ouvertes soutienne efficacement les jeunes alors qu’ils manquent de professionnels essentiels de la santé mentale ? Cette omission est profondément préoccupante, surtout compte tenu des taux accrus de dépression, de consultations en santé mentale et de tentatives de suicide parmi nos jeunes après la pandémie. De plus, il y a une absence flagrante d’un plan concret pour aborder l’itinérance. J’ai pressé le ministre concernant les limites des refuges de nuit saisonniers, tels que l’installation Multicaf à CDN, qui a fermé le 31 mars. Cette fermeture laisse les individus vulnérables sans ressources, soulignant le besoin urgent d’une solution de refuge 24/7, toute l’année dans notre communauté. Il est impératif que nous priorisions le bien-être et la sécurité de tous les membres de notre communauté, en particulier ceux qui font face à des défis d’itinérance et de santé mentale.

Déclarations et motions:
J’ai fait 6 déclarations officielles à l’Assemblée nationale pour souligner diverses causes et journées spéciales, notamment : la Journée nationale de la promotion de la santé mentale positive, le 75e anniversaire de l’Association de droit Lord Reading, la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme, la Journée mondiale de la trisomie 21, la Semaine de la célébration de la neurodiversité et la Semaine de la santé mentale.
Au nom de l’opposition officielle, j’ai récemment déposé 4 motions à l’Assemblée nationale qui traitent de différentes réalités impactant actuellement notre société :
• Yom Hashoah: En mai, j’ai présenté une motion sur Yom Hashoah pour souligner l’importance de se souvenir des atrocités de l’Holocauste et lutter contre la résurgence de l’antisémitisme.
• Fonds de prévention et de recherche sur le cannabis: J’ai demandé au gouvernement de la CAQ de rendre des comptes sur l’utilisation des fonds de la SQDC, initialement destinés à la recherche et à la prévention du cannabis.
• Semaine québécoise de la déficience intellectuelle: Du 20 au 26 mars, nous avons célébré la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle — pour laquelle j’ai présenté une motion à l’Assemblée nationale, soulignant l’importance de favoriser une société plus inclusive.
• Lutte contre la crise des opioïdes: J’ai exhorté le gouvernement à allouer des ressources pour combattre les surdoses d’opioïdes, incluant l’acquisition de machines de test de drogue pour sauver des vies.

Période de questions:
Lors de la dernière session parlementaire, j’ai posé plusieurs questions visant à interpeller le gouvernement sur divers sujets, dont les suivantes:
• Fonds de prévention et de recherche sur le cannabis: J’ai interrogé le ministre sur l’utilisation du fonds, qui finance des initiatives non liées au cannabis, réduisant ainsi le soutien pour la recherche pertinente.
• Services pour les personnes vivant avec un handicap: J’ai demandé à la ministre des Aînés pourquoi le Chèque emploi-service n’accorde pas assez d’heures aux personnes handicapées via leur CIUSSS.
• Services de répit: Les familles attendent toujours les services de répit promis. J’ai pressé le ministre Carmant de rendre des comptes sur le financement manquant et je travaille avec Répit Québec sur ce dossier.
• Sondage sur les services de répit: J’ai défié le ministre Carmant sur les mauvais résultats du sondage de Répit Québec, montrant des délais d’attente de 317 jours et un manque de financement, malgré un investissement annoncé de 50 millions de dollars l’année dernière.
• Sous-financement des résidences de l’Association des Arches du Québec: J’ai interrogé le gouvernement sur le sous-financement des résidences pour adultes ayant une déficience intellectuelle, et la menace de leur fermeture. J’ai exhorté le gouvernement à prioriser ces résidences et à assurer leur soutien financier.
• Priorisation de l’Association des Arches du Québec: J’ai exhorté le gouvernement de la CAQ à prioriser l’Association des Arches du Québec et à fournir le soutien financier nécessaire pour éviter la fermeture de leurs résidences.
Pétitions:
Je suis ravie de partager des mises à jour sur 3 pétitions importantes que j’ai eu le privilège de parrainer, chacune visant à favoriser des changements positifs dans notre société :
1. Stages pour les étudiants handicapés: Face aux pénuries de main-d’œuvre, il est crucial de garantir l’accès équitable aux emplois pour tous, y compris les personnes handicapées. J’ai parrainé une pétition demandant au gouvernement de reconnaître les défis uniques des étudiants handicapés pendant leurs stages et de mettre en place des mesures de soutien.
2. Réglementation du temps d’écran: Les préoccupations concernant le temps d’écran excessif chez les enfants sont croissantes. J’ai plaidé pour que le gouvernement élabore un plan pour réduire le temps d’écran et pour qu’il mène des recherches sur ses effets afin de garantir la santé et le développement des jeunes.
3. Protection de la solidarité sociale: La révision des critères d’éligibilité au financement de la solidarité sociale en 2022 a exclu des conditions comme l’autisme, la schizophrénie et le trouble bipolaire. En collaboration avec la Fédération Québécoise de l’Autisme, j’ai parrainé une pétition exhortant le gouvernement à rétablir ces diagnostics sur la liste d’éligibilité pour soutenir tous les membres de notre communauté.

Autres:
En mai, j’étais fière de déposer mon premier projet de loi nommé « Loi visant à étendre aux usagers hébergés dans une résidence à assistance continue l’application du Règlement concernant les modalités d’utilisation de mécanismes de surveillance par un usager hébergé dans une installation maintenue par un établissement qui exploite un centre d’hébergement et de soins de longue durée ». Bien que le titre soit long, nous demandons essentiellement que les familles des patients ayant une déficience physique ou intellectuelle qui vivent dans des établissements de soins de longue durée aient la possibilité de placer des caméras dans les chambres de leurs proches afin d’éviter les cas de maltraitance. Cette option existe depuis 2018 pour protéger les personnes âgées vivant en CHSLD. Malheureusement, de nombreux cas d’abus dans ces institutions ont été récemment révélés et le gouvernement de la CAQ ne fait rien pour protéger ces personnes vulnérables, dont beaucoup sont non verbales. Nous avons récemment appris le cas d’un garçon de 9 ans atteint d’une déficience intellectuelle et d’un trouble du spectre autistique, qui a été maltraité alors qu’il vivait dans un établissement de soins de longue durée et ses parents ont été interdits d’entrer dans sa chambre. C’est un pas dans la bonne direction pour assurer un niveau supplémentaire de sécurité, mais ce n’est qu’une partie de la solution. Je suis heureuse d’avoir le support de la Fédération québécoise de l’autisme et de l’Association des ressources intermédiaires d’hébergement du Québec, qui étaient présents à l’Assemblée nationale pour appuyer mon projet de loi.

Ces derniers mois, j’ai aussi eu le privilège de siéger à un comité chargé d’examiner deux projets de loi essentiels : le projet de loi 31, visant à aborder les problèmes de logement, et le projet de loi 37, axé sur le bien-être et les droits des enfants. Voici un bref aperçu de mes observations :
• Projet de loi 31: Réforme du logement
Dans un contexte de crise du logement croissante touchant de nombreux Québécois, ce projet de loi n’a pas répondu aux attentes en matière de crise du logement, retirant des droits aux locataires au lieu de stimuler la construction de nouveaux logements.
• Projet de loi 37: Protection des enfants vulnérables
Suite au cas tragique à Granby, la commission Laurent a été créée pour améliorer la protection des enfants vulnérables. Le projet de loi 37 est une étape cruciale dans la mise en œuvre des recommandations de la commission. J’ai eu le plaisir de travailler avec ma collègue Brigitte Garceau sur ce projet, qui apporte son expertise en droit de la famille. Le rôle du commissaire sera essentiel pour protéger nos enfants les plus vulnérables à l’avenir.

Les Maisons de l’Arche:
Dans un récent article du Suburban, j’ai mis en lumière la situation critique à laquelle sont confrontées les 24 Maisons de l’Arche, qui risquent de fermer malgré des besoins croissants. Grâce à mes interventions, des discussions ont été entamées avec le ministre des Services sociaux pour trouver une solution à long terme. Je reste déterminée à surveiller de près la situation et continuerai à plaider pour une solution à long terme. Il est de notre devoir sociétal de prendre soin de nos membres les plus vulnérables.

Sensibilisation à l’autisme:
Lors de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme, j’ai partagé une lettre ouverte détaillant mon parcours personnel en tant que mère d’un enfant sur le spectre de l’autisme et les défis liés à l’accès aux services de répit. Les services de répit sont essentiels pour que les aidants puissent bénéficier de pauses nécessaires tout en permettant aux personnes vivant avec un handicap de participer à des activités de loisirs en dehors de la maison. Bien qu’une annonce ait été faite pour un investissement de 50 millions de dollars sur cinq ans pour étendre les services de répit, un an plus tard, de nombreuses organisations n’ont pas encore reçu de financement. La réponse du ministre, plaçant la responsabilité sur les CIUSSS pour la distribution, est insuffisante. En tant que ministre, c’est son devoir de garantir une distribution équitable et en temps opportun. Avec un temps d’attente moyen de 317 jours pour les places de répit, une action urgente est nécessaire pour soutenir ces familles. Je continuerai de travailler en étroite collaboration avec Répit Québec pour m’assurer que les financements atteignent les organisations sur le terrain, offrant un soulagement aux aidants et aux personnes dans le besoin.

Maison intelligente pour nos Petits Rois intellectuellement handicapés et ceux sur le spectre de l’autisme, Fondation Les Petits Rois:
La Maison des Petits Rois à Côte-des-Neiges est le premier site intelligent de la Fondation des Petits Rois pour les jeunes adultes avec une déficience intellectuelle ou autisme. Je suis fière d’avoir contribué à ce projet au cours des quatre dernières années. J’ai eu l’honneur de reconnaître les réalisations de Vania Aguiar, fondatrice de la Fondation, en lui remettant une médaille de l’Assemblée nationale. Nous célébrons cette étape importante et attendons avec impatience son impact positif sur notre communauté.

Le 15 mai, j’ai eu le privilège d’organiser la 10e cérémonie annuelle de remise de médailles de civisme de l’Assemblée nationale à D’Arcy-McGee. Les lauréats de cette année étaient :
• David Mahoney, un éducateur en mathématiques à la retraite, reconnu pour son dévouement exceptionnel au sport et au bénévolat communautaire pendant près de 45 ans, dont la majorité passée dans la communauté de Côte-des-Neiges.
• Centre communautaire Mada, une organisation à but non lucratif de la circonscription de D’Arcy-McGee qui lutte contre la faim et la pauvreté à Montréal, offrant une gamme de services incluant une banque alimentaire casher. Avec plus de 4 000 bénévoles, elle aide plus de 7 000 personnes dans le besoin chaque année.
• AMI-Québec, une organisation à but non lucratif de la circonscription de D’Arcy-McGee qui aide les familles à gérer les effets des troubles de santé mentale grâce à des services de soutien, d’éducation, de conseil et de plaidoyer. Grâce à son leadership, AMI-Québec a influencé les politiques provinciales et nationales tout en continuant à innover et à adapter ses services, notamment en passant à des formats en ligne pendant la pandémie de COVID-19.
• Alan Maislin, qui a apporté son expertise et son dévouement aux soins de santé en tant que président du conseil d’administration du CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal de 2015 à 2024. En collaboration avec la haute direction du CIUSSS, il a supervisé plusieurs initiatives majeures, notamment le lancement du Pavillon K, la nomination d’un agent de santé numérique, la mise en place d’un centre de commandement pour améliorer la circulation des patients et la création du programme Hospital@Home.

Les récipiendaires ont tous été reconnus pour leurs nombreuses contributions visant à améliorer la vie des membres de la communauté de D’Arcy-McGee.

À la suite des événements récents, Montréal a été confrontée à une montée inquiétante de l’antisémitisme, reflétant une tendance préoccupante observée à travers le Canada. Selon l’Audit annuel des incidents antisémites de B’nai Brith Canada, les incidents antisémites ont augmenté de manière stupéfiante de 109,1 % entre 2022 et 2023. Ce chiffre alarmant, totalisant 5791 incidents, dépasse même les statistiques record de 2021. La hausse des crimes haineux à Montréal après le conflit Israël-Hamas du 7 octobre est profondément troublante. Malgré cette augmentation, seuls quelques incidents ont conduit à des accusations. Au 2 avril, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avait enregistré 108 crimes haineux visant les communautés juives, ainsi que 28 incidents visant les communautés arabo-musulmanes. Les tensions ont escaladé à Montréal à la suite des attaques du Hamas et des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, provoquant une augmentation des incidents liés à la haine dans toute la ville.

En réponse à ces développements troublants, le juge de la Cour supérieure Louis Charette a récemment élargi une injonction interlocutoire provisoire contre les manifestations propalestiniennes et anti-israéliennes. Cette injonction interdit aux manifestants de protester dans un rayon de 50 mètres autour de nombreuses institutions communautaires et religieuses juives à Montréal. Cette décision répond à l’escalade des tensions et aux craintes suscitées par des manifestations anti-israéliennes agressives qui ont ciblé spécifiquement des synagogues et des centres communautaires dans la circonscription de D’Arcy-McGee. L’injonction vise à assurer la sécurité de la communauté juive face à la montée des sentiments antisémites.

Pendant ce temps, l’Université McGill se trouve au cœur d’une controverse alors qu’elle cherche à se débarrasser d’un campement propalestinien sur son campus du centre-ville. Un juge de la Cour supérieure du Québec a maintenant rejeté les demandes de l’université pour une injonction visant à démanteler le campement. Alors que McGill affirme son droit d’utiliser sa propriété privée, des préoccupations concernant la sécurité, la sûreté et les risques pour la santé publique ont été soulevées à plusieurs reprises. Le campement, décrit comme un « espace fortifié et retranché », a conduit à des échanges verbaux violents et à des possibles violations des codes d’incendie. Récemment, un autre campement est apparu sur la propriété de l’UQAM et de l’UdeS. Cela ne doit pas devenir une tendance, car il existe d’autres moyens de manifester.

En tant que votre représentante, je crois fermement que, bien que les manifestations pacifiques soient un droit fondamental de notre système démocratique, ériger des tentes sans approbation viole à la fois les politiques universitaires et la loi. La sécurité et le bien-être de tous les membres de nos communautés universitaires sont primordiaux. Je suis en communication avec l’Université McGill et j’ai confiance qu’elle abordera cette situation de manière efficace. Il est impératif que tous les étudiant.e.s et le personnel se sentent en sécurité sur nos campus, à l’abri de l’intimidation et des discours de haine. Chaque individu a le droit d’accéder à l’éducation dans un environnement qui favorise la sécurité et le respect. Ensemble, nous devons nous opposer à l’antisémitisme et à la discrimination, réaffirmant notre engagement envers l’inclusivité et le respect mutuel.

En décembre 2023, l’Assemblée nationale du Québec a été le théâtre d’un événement significatif avec l’adoption sous bâillon du projet de loi 15, intitulé « Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace », par le gouvernement de la CAQ. Cette législation monumentale, composée de près de 1 200 articles, constitue le deuxième plus grand projet de loi jamais déposé dans l’histoire de la province.
Malgré sa magnitude et les réformes du système de santé de grande envergure contenues dans le projet de loi, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a accéléré l’adoption du projet de loi 15 sans une délibération approfondie sur tous ses articles. Cette approche précipitée a laissé de nombreux aspects des mesures proposées mal compris, avec de nombreuses questions persistantes concernant sa mise en œuvre.

Le projet de loi 15 introduit plusieurs mesures controversées, notamment l’élimination des conseils d’administration individuels des CISSS-CIUSSS, accordant aux établissements de santé l’option de maintenir ou de dissoudre leurs comités d’usagers, et centralisant le pouvoir entre les mains d’un seul bureaucrate (le PDG de Santé Québec nouvellement créé). Ces changements ont suscité des inquiétudes et des appréhensions au sein du secteur de la santé et du grand public.

En tant qu’opposition officielle, nous continuerons à plaider en faveur de la transparence et de la responsabilité dans cette réforme de la santé, nous continuerons à examiner les implications du projet de loi 15 et nous nous engagerons dans un dialogue constructif pour répondre aux incertitudes et protéger les intérêts de tous les Québécois et Québécoises.

Ma dernière infolettre a mis en lumière les politiques controversées de frais de scolarité du gouvernement de la CAQ, ciblant les universités de langue anglaise sans aucune preuve concrète ou explications rationnelles sur la nécessité de ces nouvelles politiques. Maintenant, les universités Concordia et McGill ont engagé des poursuites judiciaires contre ces changements proposés. Concordia soulève des préoccupations concernant les valeurs de la Charte et la protection des minorités, tandis que McGill conteste la nature discriminatoire et le manque de consultation. Les deux universités ont souligné leurs efforts pour dialoguer avec le gouvernement avant de recourir à des mesures juridiques. Ces politiques, visant à augmenter les frais pour les étudiants non québécois jusqu’à 30 %, suscitent des inquiétudes quant à l’accessibilité, à la diversité et à la capacité de Montréal à attirer les talents nationaux dans ses deux universités influentes de langue anglaise. Les poursuites contestent le nouveau modèle de financement pour les étudiants internationaux et les exigences de compétence en français pour les diplômés de langue anglaise. En tant qu’opposition officielle, nous suivrons de près ces développements, en respectant l’indépendance et la compétence des tribunaux.

By admin

Read previous post:
30 juin 2024. Cap sur l’île en blanc et bleu

30 juin 2024. Cap sur l'île en blanc et bleu avec le spectacle de Anouar, Soraya et Fraja Montréal

Close