La lutte contre le racisme et l’exclusion est un défi permanent auquel sont confrontées nos sociétés. Conçues par le Festival littéraire international Metropolis bleu, les Journées Mémoires pour l’espoir, qui se déroulent du 12 au 17 novembre 2020, le rappellent en faisant entendre les voix de la littérature – multiples, variées – sur ces questions primordiales.
Présentées en partenariat avec le Salon du livre de Montréal dont elles constituent un élément important de la programmation générale, ces Journées sont conçues avec l’apport de plusieurs partenaires, au premier chef le Gouvernement du Canada, mais d’autres aussi : Espace de la diversité, Bibliothèque publique juive de Montréal, Montreal City Mission, Observatoire québécois des inégalités, Centre québécois du P.E.N. International, de manière à montrer la pluralité des imaginaires dans toute son étendue.
Au programme (aperçu) :
• Remise de deux prix importants :
– Prix de la diversité Metropolis bleu / Conseil des arts de Montréal 2020 à l’écrivain sino-canadien William Ging Wee Dere, pour son essai, Being Chinese in Canada: The Struggle for Identity, Redress and Belonging, qui étudie la discrimination systémique dont la communauté chinoise a fait l’objet au Canada, au cours de son histoire.
– Prix Anthony-Atkinson pour l’égalité 2020 à l’essayiste et femme politique française Christiane Taubira. Ce prix, remis par le Festival, en partenariat avec l’Observatoire québécois des inégalités, est décerné à un penseur, homme ou femme, qui a contribué de manière significative, par ses écrits et ses engagements, au débat public sur les inégalités économiques et sociales.
• Six webinaires, en anglais ou en français, sur des questions qui font débat, mettant chaque fois à contribution des écrivains :
– Sur nosrapports avec le passé, ses récits, et les monuments historiques qui les révèlent : Developing Dialogue
– Sur le paysage urbain de Montréal et ses lignes de faille : Parc-Extension –Frontières visibles et invisibles : les vulnérabilités à Montréal
– Sur Nelson Mandela. De quel rêve, de quel désir de vivre ensemble, de quelle révolution était-il le nom ?: Mandela, je me souviens
– Sur les rapports de classe et la notion de viol à l’ère #MeToo: Rencontre avec la romancière Karine Tuil qui publie Les choses humaines
– Sur l’expérience, la condition de réfugiés et l’intégration possible : Listen to My Story
– Sur le pouvoir des mots maniés par des femmes engagées d’Argentine et du Canada : Beyond the Mighty Pen: Women Writers / Activist of the Americas.
• Deux lectures publiques d’envergure :
– Pour mémoire : écrivaines pour la liberté. Des écrivaines réputées du Québec lisent des textes choisis de huit écrivaines d’ici et d’ailleurs qui ont vécu, ellesmêmes ou leurs familles, les douleurs de la guerre, de la dictature, de la censure, de l’exil.
– Poèmes pour changer la face du monde : 13 langues, 13 mémoires, 13 insurrections. Treize imaginaires livrées en langues et en musiques orphelines, désaxées et qu’on n’écoute pas assez.
• Deux expositions de photos en ligne et sur Instagram :
Carte blanche à deux photographes professionnels issus de la diversité, sur le thème de l’inclusion et des frontières invisibles. Une invitation à regarder autrement la réalité.
– Dans le regard de l’autre – Michael Abril
– Dans le regard de l’autre – Zinnia Naqvi
• Et pour les enfants :
– Joujou Turenne raconte Mandela. La conteuse, autrice et comédienne Joujou Turenne, Amie du vent, livre les secrets de son dernier livre, Joujou Turenne raconte Mandela, En raison de la situation sanitaire présente, toutes les activités se déroulent en ligne.