« Je souhaite aujourd’hui envoyer un message de solidarité envers nos frères et sœurs migrantes aux États Unis, qui subissent un traitement inhumain. Ils ont dû quitter leur pays de force, souvent par la faute de l’impérialisme mis en place par les Etats-Unis eux-mêmes. Il est inhumain de détenir ces personnes, et de les déporter. Au nom de Solidarité sans frontières, je souhaite exprimer ma solidarité aux personnes migrantes des États-Unis ; aux personnes sans papiers qui ont peur de se faire attraper ; aux familles qui sont séparées ; aux détenus de Guantanamo ; et à toutes les personnes qui cherchent la dignité. Les sans papiers ne sont pas illégaux; personne n’est illégal, ni aux États-Unis, ni ici. », a déclaré Cristian.
« Nous exigeons que le Canada se retire immédiatement de l’Entente sur les tiers pays sûrs avec les Etats.-Unis.. Les Etats.-Unis. ne sont pas un pays sûr pour les personnes migrantes. Nous dénonçons la décision du Canada d’accroître la surveillance policière à la frontière en réponse aux pressions de Trump. Cela ne fait que rendre la frontière encore plus dangereuse. La semaine dernière, une autre personne est décédée ; les migrants sont devenus déshumanisés au point que son nom n’a même pas été annoncé. Ouvrez les frontières ! » a continué Hady Anne.
« Nous demandons que les politiciens cessent de nous utiliser comme des boucs émissaires. Les sans-papiers ne sont pas la cause des crises de logement ni du coût de la vie. Les sans-papiers sommes parmi les plus durement touchés, les plus exploités, et souffrirons le plus d’une autre crise économique, » a proclamé Samira Jasmin.
« Les sans-papiers sont privés de soins et vivent dans la peur et le doute, séparés de leur proches. Leurs enfants, à qui ils ont promis une vie meilleure, sont plus vulnérables. Lorsqu’ils se pointent pour un travail, on leur demande un permis de travail. Sans compter les procédures bureaucratiques et souvent longues pour avoir un statut, qui parfois n’aboutissent à rien, bien que ces immigrants aient passé de longues années au Canada et soient venus avec un statut légal, tel un permis de travail fermé, » a continué Yasser.
« C’est pourquoi la promesse non tenue de <www.pm.gc.ca/fr/lettres-de-mandat/2021/12/16/lettre-de-mandat-du-ministre-de-limmigration-des-refugies-et-de-la> Justin Trudeau et de Marc Miller pour un programme de régularisation massif est plus pertinente que jamais. La régularisation des personnes sans papiers est très importante ici, aux États unis et partout au monde. Le bon moment pour lancer un programme de régularisation massif, sans exception ni discrimination, c’est maintenant, » a déclaré Farid.
« Nous voyons la violence envers les migrant-e-s augmenter à travers le continent. Pour cette raison, nous rappelons que la Ville de Montréal a déclaré en 2017 que Montréal est une ville sanctuaire. Cela ne s’est jamais concrétisé, jusqu’à ce jour. Nous demandons encore une fois à la mairesse de Montréal, Valérie Plante, de créer une véritable ville sanctuaire à Montréal pour protéger les personnes sans papiers. Les gens ne devraient pas avoir à cacher leur visage, et tout le monde devrait avoir accès aux services de la ville! C’est également primordial de couper les liens entre la police et l’ASFC. » a poursuivi Yassine.
« Dans le contexte actuel, nous appelons à la solidarité et à l’entraide entre toutes les personnes aux premières lignes des crises économiques – migrant-e-s ou pas- au Québec, au Canada, aux États-Unis, au Mexique et ailleurs dans le monde. Nous réclamons la dignité et le respect pour tout le monde : une cité sans frontières solidaire, » a dit Samira Jasmin.
« Le monde appartient à toute l’humanité, et nous méritons tous et toutes d’avoir la paix et la stabilité, sans discrimination de race, de couleur de peau, d’origine, de conditions physique, etc. Le statut ne devrait jamais être un privilège, obtenu au mérite, mais plutôt un droit, un acquis. » a conclu Bénédicte Carole Zé.
Source : Solidarité sans frontières