Le Théâtre de la Ligue Nationale d’Improvisation est très heureux du signal clair envoyé par la ministre de la Culture et des Communications, Madame Marie Montpetit, au moment du dévoilement de la politique culturelle du Québec et de son plan d’action.
En plus des mentions de l’improvisation théâtrale dans la Politique et le plan d’action, la ministre a lancé un message fort, et deux fois plutôt qu’une dans son discours.
« Certaines disciplines ne sont pas reconnues à leur juste valeur, par exemple l’improvisation théâtrale. Nous allons donc mettre en place des travaux de collaboration entre notre ministère et la LNI afin de lancer une démarche de structuration qui permettra de reconnaître cette discipline dans le paysage artistique québécois. » – Madame la ministre, Marie Montpetit
« Nous sommes ravis d’avoir entendu la ministre exprimer clairement que l’improvisation théâtrale mérite une meilleure reconnaissance et qu’elle engage son ministère à travailler avec le Théâtre de la LNI à cet égard. Nous allons participer pleinement à ces travaux. » – Pierre Guillot-Hurtubise, président du conseil d’administration de la LNI.
Par ailleurs, la LNI se réjouit des sommes additionnelles dont bénéficie maintenant le Conseil des Arts et de Lettres du Québec (CALQ) en soutien, entre autres, du milieu théâtral et de ses artistes. « Nous sommes confiants que cela permettra au CALQ de régler à court terme le problème de sous-financement chronique dont nous sommes victimes depuis des années. » a déclaré François-Étienne Paré, directeur artistique de l’organisme.
Rappelons que le 20 octobre 2016, l’Assemblée nationale du Québec a reconnu l’improvisation théâtrale lors d’un vote unanime :
Qu’il soit inscrit clairement et nommément que le gouvernement reconnaît l’improvisation comme un courant artistique emblématique de la culture québécoise, une forme d’expression unique et une discipline à part entière.
Que le plan d’action accompagnant la politique prévoit la mise en place d’un groupe de travail ayant comme objectif de réformer les critères de financement applicables à la discipline de l’improvisation théâtrale.
« C’est un grand bonheur d’entendre que la ministre souhaite travailler en cohérence avec ce vote historique des élus. C’est aussi un grand jour pour l’improvisation théâtrale au Québec, une discipline qui a été laissée à elle-même depuis trop longtemps. Vivement les travaux entre le ministère et la LNI ! » conclut le directeur artistique du Théâtre de la LNI.
PRODUCTION, CRÉATION, EXPLORATION, DÉVELOPPEMENT – Le Théâtre de la Ligue Nationale d’Improvisation cultive véritablement l’art du « théâtre spontané », se vouant à la production, la diffusion et la promotion de spectacles d’improvisation théâtrale. Avec notamment des laboratoires d’expérimentation et la création de spectacles tels que La LNI s’attaque aux classiques et La LNI s’attaque au cinéma, l’organisme se consacre à la recherche et à l’innovation, réfléchissant sans cesse à l’évolution de sa pratique et de la discipline, au développement de nouveaux projets et de ses artistes. Fondé en 1977, le Théâtre de la LNI a d’abord gagné sa popularité en créant le match d’impro, spectacle conçu par Robert Gravel et Yvon Leduc, devenu véritable institution théâtrale bien ancrée dans la culture québécoise et se propageant à travers le monde. Au total, les activités de la LNI touchent près de 50 000 personnes annuellement.
TRANSMISSION, ENSEIGNEMENT – Au-delà des matchs de la Saison de la Coupe Charade, de ses tournées québécoises, canadiennes, européennes et de ses diverses productions, la LNI offre des formations et spectacles aux écoles et aux organismes. Chaque année, près de 7 000 jeunes et moins jeunes sont initiés à l’improvisation théâtrale par la LNI.