Cette procédure crée, dans l’artère calcifiée, l’espace nécessaire à la pose d’une endoprothèse. Ce petit tube expansible maintient l’artère ouverte et aide le sang à circuler convenablement.
« Le traitement des artères calcifiées a longtemps été un enjeu majeur dans la prise en charge des patients atteints de maladie coronarienne », souligne le Dr Guillaume Marquis-Gravel, cardiologue interventionnel à l’ICM et professeur adjoint de médecine à l’Université de Montréal. « Il existe d’autres techniques pour traiter ces patients, mais elles présentent un plus grand risque de complications et ne permettent pas de traiter à la fois les calcifications profondes et superficielles qui bloquent les artères. Elles ne sont donc pas utilisées par tous les cardiologues interventionnels. Puisque le système d’athérectomie orbitale permet de traiter ces cas complexes de blocages, il sera utilisé davantage dans le futur. »
Dr Marquis-Gravel : l’unique cardiologue au Québec pouvant faire cette procédure
Au pays, seulement quatre cardiologues, dont le Dr Marquis-Gravel, utilisent ce système d’athérectomie orbitale approuvée par Santé Canada depuis un an. Le Dr Marquis-Gravel a été accrédité lors de son fellowship en cardiologie interventionnelle à l’Université Duke, une surspécialisation rendue possible, entre autres, grâce à la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal.
La maladie coronarienne, la maladie cardiovasculaire la plus courante
La maladie coronarienne touche les artères qui alimentent le cœur en sang et en oxygène. Cette affection crée un blocage d’une ou de plusieurs de ces artères. La cause la plus fréquente de ces blocages est l’accumulation de plaques formées de dépôts graisseux et d’autres substances, comme le calcium. Ces plaques se posent sur les parois des artères et diminuent leur diamètre interne. La circulation sanguine est alors insuffisante pour assurer un apport adéquat en sang et en oxygène au cœur et au reste du corps. Bien que la maladie coronarienne ne se guérisse pas, elle peut être traitée par médication, un changement dans les habitudes de vie et, dans les cas plus graves, des interventions percutanées ou chirurgicales.
L’Institut, le premier centre d’enseignement spécialisé en cardiologie au Canada
« La formation continue est l’un des piliers fondateurs de notre centre hospitalier », explique Mélanie La Couture, présidente-directrice générale de l’ICM. « Les fellowships comme celui qu’a effectué le Dr Marquis-Gravel permettent à nos professionnels de rester à l’avant-garde de la cardiologie et de rapporter ici, à Montréal, les nouveautés de la médecine cardiovasculaire qui améliorent la vie de nos patients. »
À propos de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM)
Fondé en 1954, l’Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d’excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en recherche clinique et fondamentale, en soins ultraspécialisés, en formation des professionnels et en prévention. Il abrite le plus grand centre de recherche en cardiologie, le plus grand centre de prévention cardiovasculaire ainsi que le plus grand centre de génétique cardiovasculaire au Canada. L’ICM est affilié à l’Université de Montréal et compte plus de 2 000 employés, dont 245 médecins et plus de 85 chercheurs.