Place des Festivals ce soir à 20 h
Katajjaq et Khoomii, chorus Nunavik/Mongolie
« rencontre des chants de gorge inuit & mongol » dans un contexte de musique minimaliste et interculturel (musique chinoise, japonaise, arabe et turc)
Le Katajjaq (chant de gorge inuit) et le Khoomii (chant de gorge mongol) sont tous deux des chants ancestraux qui consistent à reproduire des sons naturels comme l’écoulement de l’eau, le souffle du vent, l’écho des montagnes, les animaux et les oiseaux, etc.
Les compositions métissées, s’inspireront des ressemblances entre les deux types de chants de gorge et se lancent dans une aventure pour retrouver l’esprit de la nature accompagné de l’esprit nomade des chants de gorge.
Oktoécho (Montréal) & Orchid Ensemble (Vancouver)
Chanteurs :
• Lydia Etok et Nina Segalowitz (chanteuse de gorge inuites)
• Tamir Hargana (chanteur de gorge mongol)
Direction artistique :
• Katia Makdissi-Warren (composition et oud)
• Lan Tung (composition et Ehru)
Musiciens :
• Dailin Hsieh (Taiwan), zheng/Chinese zither
• Didem Basar (Turquie) kanun
• Jonathan Bernard et Bertil Schulrabe (percussion)
• Michel Dubeau (multi flûtiste : shakuachi, duduk, suhling, futujara)
Place des Festivals ce soir à 21 h
Mama Mihirangi et les Mareikura en concert
Voici une production farouchement féminine et féministe, tirant sa source dans l’univers culturel maori, fièrement menée par Mama Mihirangi, une artiste engagée reconnue internationalement.
Mariant les chants anciens à des harmonies complexes, utilisant à la fois des instruments traditionnels et contemporains, le style du groupe semble tour à tour familier et radicalement nouveau.
Les Mareikura, danseuses traditionnelles, incarnent le pouvoir féminin, qui maintient par ses vertus l’identité culturelle; elles maitrisent le haka des femmes, les armes anciennes et les arts martiaux de la tradition maoris. La performance, combinant tous ces éléments, s’avère profondément inspirante.
Élégante et fière, chaleureuse et pleine d’humour, la poésie de Mama Mihirangi est un vibrant hommage à son héritage maori.
Membre du comité exécutif de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère, elle a activement participé au mouvement réclamant des gouvernements le respect des droits de la Terre et l’inclusion des principes et valeurs autochtones dans les législations nationales.
Mama Mihirangi a partagé la scène avec des artistes internationaux comme Lee Scratch Perry, John Butler, Blue King Brown, Michael Franti, Public Enemy, les Red Hot Chilli Peppers et les Dixie Chicks.
Pionnière en Nouvelle-Zélande de l’utilisation de boucles audio à la volée, elle fonde le groupe Mama Mihirangi et les Mareikura. Invité à la grande rencontre du Folk Alliance à Montréal en février, le groupe a vu sa performance classée dans le top trois des shows qui s’y sont déroulés par le Songlines Magazine (Royaume-Uni)