Après un album francophone paru en 2016, QW4RTZ sort son deuxième album toujours 100% a cappella, mais en s’attaquant cette fois à des chansons anglophones ayant marqué l’histoire… ou l’enfance du groupe! Bien que l’album soit majoritairement dans la langue de Shakespeare, le groupe originaire de Trois-Rivières ne pouvait s’empêcher de faire un clin d’œil à sa langue maternelle en y intégrant une chanson qui les suit depuis les tous débuts de la formation: Dixie (Harmonium).
L’album se veut éclectique, alliant plusieurs styles et états d’esprits. Rock, Country, Pop, Soul, Folk, Dance: il y en a pour tous les goûts.
« Le choix des chansons reflète bien les différents penchants de chaque membre du groupe. C’est un peu ce à quoi ressemblerait une heure de musique dans la van de tournée si on combinait toutes nos bibliothèques musicales et qu’on les jouait en mode aléatoire. » – Philippe Courchesne Leboeuf, chanteur
Fidèles à leurs habitudes, les quatre chanteurs ont intégré une touche d’humour à leur projet, laissant ainsi paraître la collégialité qui règne entre les membres du groupe. Si certaines pièces telles que Girls Just Wanna Have Fun, Hurt, Hallelujah ou encore Fix you sont très touchantes, d’autres comportent des bloopers qui ont volontairement été laissés au mix final. Les plus avisés sauront également repérer quelques références au phénomène des memes Internet des années 2000.

Un titre en « scat »
N’arrivant pas à s’entendre sur un titre, les membres du groupe ont opté pour une onomatopée inventée, s’inspirant de la tradition a cappella. Ce titre est devenu le fil conducteur de l’album et a même servi de paroles à une chanson et un interlude.
« On se pose trop de questions quand on cherche un titre d’album. On avait envie d’être un peu cons et d’inventer un mot qui causerait du trouble à tout le monde qui aurait à le dire. Ça a donné: Shkabedabedweebeshoobop. On a déjà des amis journalistes qui ont, disons, « galéré » à le prononcer, et chaque fois, c’est un peu notre paie à nous. » – Louis Alexandre Beauchemin chanteur

Un projet réalisé avec les fans
Le projet d’album a débuté en mai 2019, lorsque le groupe a démarré une campagne Kickstarter afin de financer la production de l’album.
« Le support des fans au projet a été indispensable. Nous nous étions fixé un objectif de sociofinancement… qui a été atteint en 48 h! Nous avons donc pu réaliser un album plus long, avec plus de medleys, et même mettre à la disposition des fans une version deluxe. » – François Pothier Bouchard, chanteur
Durant le confinement, le groupe a à nouveau fait appel à ses fans, cette fois pour réaliser le vidéoclip de l’une des chansons de l’album: Never Gonna Give You Up.

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