Même si notre emploi nous comble, il peut arriver que l’on aspire à autre chose par défi ou pour améliorer ses conditions de travail. Aussi, une offre de rêve peut apparaître à tout moment et ce, même si notre emploi nous comble. On va parfois voir ailleurs et on franchit les étapes menant à l’entrevue et contre toute attente, on se voit offrir l’emploi, mais les conditions de travail promises ne sont malheureusement pas au rendez-vous. Comment alors refuser l’offre avec doigté sans se voir marqué au fer rouge par le recruteur? Que faire si on ne souhaite pas définitivement couper les ponts?
Il peut arriver de changer d’idée à la dernière minute et ce, pour toute sortes de raisons. Le salaire, la distance, l’horaire proposé, une assurance collective peu avantageuse, l’impossibilité d’obtenir de l’avancement à long terme sont autant de raisons de refuser. Toutefois, si l’on souhaite laisser une impression positive malgré tout, mieux vaut éviter d’agir à la dernière minute ou de laisser un message dans la boîte vocale de l’employeur à 23h00, la veille ou pire encore, ne pas se présenter du tout le lundi matin.
Mieux vaut aviser à l’avance et par téléphone, plutôt que par courriel. La meilleure façon. Si le téléphone vous rend mal à l’aise, une lettre remerciant l’employeur de la rencontre, en lui indiquant les raisons pour lesquelles vous ne pouvez accepter l’emploi fera meilleure impression. Il est possible que les rencontres en cours du processus de recrutement, aient permis de réaliser qu’on n’est pas prêt pour ce nouveau travail ou ce nouveau secteur, ou que l’on ne soit pas prêt à quitter son employeur actuel. Surtout, il ne faut jamais jeter le blâme sur le nouvel employeur si on souhaite garder contact avec ce dernier. Mieux vaut indiquer que nous préférons peaufiner notre formation et/ou notre expérience pour apporter une contribution à valeur ajoutée à l’entreprise au cas où l’occasion se présenterait à nouveau.
Finalement, il faut demeurer le plus cordial possible et s’excuser des inconvénients qu’entraîne notre décision.
Martine Dallaire, B.A.A.