C’est dans une chaleur tout estivale que s’est conclue dimanche la 41e édition du Festival de Lanaudière. La performance offerte par l’Orchestre Métropolitain – sous la férule de Yannick Nézet-Séguin et Marc-André Hamelin – a eu cependant l’effet d’un rafraîchissement hautement apprécié par les festivaliers. Avec le Concerto pour piano no. 2 et la symphonie no. 7 « Leningrad » de Chostakovitch, Yannick Nézet-Séguin a dirigé son orchestre de main de maître, avec sa flamboyance habituelle; une prestation caractérisée par une finale grandiose.
Cette année, le directeur artistique de l’événement, Gregory Charles, a proposé une programmation bâtie autour du thème « À l’amour comme à la guerre »; un thème évocateur qui a permis au public de faire de belles découvertes avec une vision plus contemporaine de la musique classique.
La programmation de cette 41e saison proposait un heureux mélange d’œuvres classiques et d’autres, ancrés dans la modernité. Des artistes provenant de divers horizons musicaux ont foulé les planches de la scène de l’Amphithéâtre. Une belle programmation présentant autant de talents féminins que masculins et provenant de différentes origines. Par ailleurs, M. Charles a récemment quitté ses fonctions, mais le Festival de Lanaudière été heureux d’avoir pu collaborer avec lui au cours des deux dernières éditions.
Les concerts à l’Amphithéâtre : toujours appréciés par les festivaliers
Bien sûr, des orchestres de renom et de grands chefs internationaux sont venus en mettre plein les oreilles aux festivaliers : l’Orchestre Symphonique de Montréal, Kent Nagano, l’Orchestre Métropolitain, les chefs d’orchestre Roderick Cox, Stephen Layton, Susanna Mälkki, et des solistes adorés des mélomanes qui nous ont visités : Stéphane Tétreault, Marc-André Hamelin Alexandre Da Costa et Marc Hervieux pour ne nommer que ceux-là. Et c’est sans compter sur les incursions dans l’univers du jazz et du gospel, gracieuseté de l’Orchestre national de jazz de Montréal et du Jireh Gospel Choir ainsi qu’un spectacle-hommage à Céline Dion intitulé Céline Symphonique, conçu par Gregory Charles, ce concert a obtenu un immense succès populaire !
Les concerts en église : un impératif pour tous les mélomanes
De talentueux artistes sont venus éblouir les mélomanes dans le cadre de concerts présentés en église; un concept fortement apprécié par un public friand d’un contact plus intime avec les musiciens. La violoniste Rachel Barton Pine (5 juillet); le violoniste Boson Mo, accompagné alors par le pianiste Tony Yike Tang (6 juillet); le Quatuor de guitares du Canada (10 juillet); le trio Gryphon (12 juillet); la violoniste Amy Hills, accompagnée par la pianiste Meagan Milatz (17 juillet); la soprano Ève Dessureault; accompagnée du pianiste Romain Pollet; le tandem pianistique Anagnoson & Kinton (19 juillet); le chœur Voces Boreales 18 dirigé par Andrew Gray (29 juillet) de même que le quatuor Arod (30 juillet). Tous ces musiciens ont élevé à des moments de grâce ces magnifiques soirées présentées dans autant d’églises de la région.
Le cinéma musical en plein air : de l’émerveillement pour toute la famille
En collaboration avec la Place-des-Arts et les municipalités de Joliette, Saint-Charles-Borromée et de Notre-Dame-des-Prairies, le Festival de Lanaudière était fier de présenter la 13e édition de son cinéma musical. Tous les mardis soirs de la saison, un film était présenté en plein air et gratuitement au public. Du plaisir pour toute la famille !
En ouverture, le 10 juillet dernier, une projection à la belle étoile de La Belle et la Bête a lancé ce volet. Ensuite, les festivaliers ont eu droit à Polina, danser sa vie (17 juillet), Coco (24 juillet) et finalement, Le maître de la scène (31 juillet).