Dans la foulée de la pandémie et à la faveur de la saison estivale qui s’installe, les parcs et les différents espaces verts de la métropole connaissent un fort achalandage. La Ville de Montréal se réjouit de la réappropriation de ces milieux naturels par la population, les rendant encore plus vivants, vibrants et attrayants, et rappelle l’importance de prendre soin des parcs afin de pouvoir les partager et en profiter encore longtemps.
La Ville ainsi que les arrondissements ont redoublé d’ardeur et déployé de nombreuses mesures afin de conserver les parcs propres et sécuritaires. Avec le concours des citoyennes et citoyens, invités à participer à cet effort collectif en adoptant les meilleurs comportements et en posant quelques gestes simples, il est possible d’assurer une saine cohabitation entre les utilisateurs et les écosystèmes de nos espaces verts.
« Ce sont souvent les plus petits gestes qui font la plus grande différence. Produire le moins de déchets possible ou les ramener à la maison pour les trier, c’est simple et cela permet de laisser un endroit propre pour les prochains usagers. Personne n’aime se buter à une poubelle qui déborde ou voir un sol jonché de détritus. Penser aux suivants, c’est gagnant-gagnant », mentionne pour sa part Jean-François Parenteau, responsable des relations gouvernementales, de l’environnement, des services aux citoyens, de l’approvisionnement, du matériel roulant et des ateliers au comité exécutif de la Ville de Montréal. « Les déchets mal disposés peuvent s’envoler avec le vent, et ils ne disparaîtront pas. Ils vont polluer, à la fois la nature et la vue », ajoute l’élu, évoquant au passage le principe du « sans trace » qui, espère-t-il, fera son chemin dans les esprits et les habitudes.
Sentiers de gloire!
En milieu urbain, les parcs peuvent aussi devenir de véritables forêts enchantées pour contempler la nature, y admirer la richesse de la faune et de la flore, ou encore courir et s’entraîner, question de garder la forme. Sortir des sentiers aménagés, que ce soit pour prendre un raccourci ou « défricher de nouvelles contrées », peut avoir des effets dévastateurs sur les végétaux, entraînant la disparition de plantes et détruisant les sous-bois.
Nourrir sa curiosité, pas la faune
Au cœur de Montréal, les parcs sont certainement les endroits les plus sauvages en ville. S’il est souhaité et souhaitable d’y nourrir sa curiosité, il faut toutefois éviter de nourrir la faune, la nature offrant déjà aux animaux tout ce dont ils ont besoin pour subsister. De plus, donner à manger aux animaux peut avoir des effets néfastes pour leur santé.
Source : Ville de Montréal