Un rendez-vous inédit aura lieu les 3 et 4 novembre prochains au Palais des Congrès de Montréal : le Salon de la mort. Pour la première fois, les visiteurs pourront enrichir leur réflexion personnelle et porter un regard éclairé et apaisé sur la fin de vie et sur la mort grâce à la présence de professionnels reconnus et des expériences novatrices, créatives et participatives proposées sur les lieux.

PLUS DE 80 EXPOSANTS
Le Salon de la mort est la première exposition d’envergure au Québec à inviter le grand public à se questionner sur ce sujet tabou. Plus de 80 exposants sont attendus, représentant divers services et produits relatifs à la fin de vie (soins de santé, résidences, soins à domicile, soins palliatifs, médecines alternatives et complémentaires), à la succession (planification financière et légale, gestion du patrimoine, assurances) et au milieu funéraire. Des artisans ainsi que des célébrants de divers rites seront également présents et partageront leur sensibilité culturelle et artistique avec les visiteurs.

« Le Salon de la mort sera l’occasion de créer des contacts humains avec des professionnels et de poser un regard sur sa propre finalité et sur celle des personnes que l’on aime et qui nous entourent. Je veux que ce soit un lieu où les gens pourront parler de la mort et y réfléchir, tout en s’informant à tête reposée. De plus, il est important de briser certains tabous et de ne pas se précipiter dans des dépenses démesurées et des actions irréfléchies lorsqu’on est frappé par la perte d’un être cher. Au contraire, nous devrions célébrer la mort et redonner un vrai sens aux rites funéraires. », affirme Phoudsady Vanny, fondatrice du projet.

DES CONFÉRENCES SPÉCIALISÉES
Plusieurs conférenciers invités partageront leurs expériences et leurs expertises au sein d’une programmation couvrant les deux jours de l’événement.

Des médecins tels que Dr. Martin Juneau et Dr. Pierre Marsolais parleront de médecine préventive, de mort cérébrale, de dons d’organes et de tissus. Quant à Johanne De Montigny, psychologue en soins palliatifs et en suivi de deuil, racontera son regard sur l’existence après avoir survécu elle-même à l’écrasement d’un avion.

Josée Masson, travailleuse sociale et auteure de « Mort, mais pas dans mon cœur », abordera quant à elle le deuil chez les enfants et les adolescents alors que Lynne Pion s’entretiendra sur le deuil animalier et la façon de l’apprivoiser.

Stéphane Crête, acteur, célébrant et enseignant en travail rituel dressera un portrait actuel de la réalité des rites funéraires laïques au Québec. Il nous confiera quelques exemples d’actions rituelles possibles, tout en nous rappelant pourquoi il est essentiel de souligner ce grand passage, autant pour celui ou celle qui part, que pour ceux qui restent. Le thanatologue Louis-Simon Lamontagne et tête d’affiche du docu-réalité « Les Croque-morts » démystifiera le domaine funéraire québécois pour mieux briser les tabous tout en le comparant aux rituels funéraires de partout dans le monde. Puis, première femme directrice de funérailles, thanatologue et professionnelle en rituel funéraires Brigitte Deschênes racontera que tisser des liens, c’est risquer de perdre. Que chacune de nos relations connaît un terme, mais il y a des façons de les terminer pour se porter mieux par la suite ».

Notons également la présence de France Gauthier, journaliste, animatrice télé et auteure de plusieurs livres sur la spiritualité, dont son best-seller « On ne meurt pas », racontant les débuts de sa quête sur la vie après la mort.

Et dans un autre ordre d’idée, Julia Duchastel-Légaré fait partie de l’équipe de direction d’Alfred Dallaire MEMORIA. Passionnée pas son domaine, son esprit créatif l’amène à concevoir de nouveaux produits funéraires, identifier de nouveaux lieux de recueillement et élaborer des rituels écologiques inédits.

LES ESPACES EXPÉRIENTIELS ET CRÉATIFS
« Le Salon de la mort s’adresse à tous ceux qui souhaitent être informés et rassurés sur les différentes options s’offrant à eux et à leurs proches, lors de leur fin de vie et après leur mort. Mais il touche également toutes les personnes curieuses d’en connaitre davantage sur différentes façons d’aborder et de célébrer la mort, puisque des espaces seront dédiés à divers aspects de la mort et du deuil », explique Madame Vanny.
En effet, les participants au salon seront invités à découvrir des espaces collaboratifs, d’exploration interculturelle, de création et de recueillement tel que l’espace rituel dans lequel sera proposé une manifestation sous le thème « 5 cultures, 5 rituels » et où le Québec, l’Inde, le Mexique, l’Algérie et le Vietnam seront mis à l’honneur.
Véritables volets culturels du Salon de la mort, ces lieux spécialement conçus pour l’événement permettront d’insuffler un vent d’inspiration, de réflexion et d’apaisement dans le parcours des visiteurs.

À PROPOS DU SALON DE LA MORT
Le Salon de la mort a pour mission de sensibiliser aux réalités liées à la mort et d’informer sur la planification de la fin de vie. Le but est d’éclairer, d’accompagner et de rassurer le grand public afin de mieux profiter de la vie et de célébrer la mort. Fondé en 2017 par Phoudsady Vanny, l’événement est appuyé par Pluri Congrès, entreprise spécialisée en organisation de congrès depuis 1991, et par L-A be, organisme de développement culturel établi depuis plus de 15 ans.

À PROPOS DE LA FONDATRICE
Entrepreneure et mère de cinq enfants, Phoudsady Vanny a déjà fondé deux compagnies permettant à ses clients de rendre hommage aux défunts et de perpétuer leur mémoire. Animée par un profond désir d’informer et de démythifier le sujet tabou qu’est la mort, elle a fondé le Salon de la mort dans un esprit d’entraide et de bienveillance.

Le Salon de la mort aura lieu les 3 et 4 novembre 2018 au Palais des Congrès à Montréal.

By admin

Read previous post:
Échos de campagne : La Fédération Écomusée de l’Au-Delà interpelle les partis politiques

La Fédération Écomusée de l’Au-Delà pour le patrimoine funéraire du Québec interpelle les candidats des élections provinciales et lance une...

Close