La soirée d’ouverture du 31e Festival international de cinéma Vues d’Afrique sera animée par le charismatique Eric M’Boua et aura lieu le mercredi 29 avril 2015 à 18 h au Cinéma Impérial. Le prix d’entrée est de 20 $, incluant la soirée et le bar à volonté. Un service traiteur sera présent sur place pour vendre des mets exotiques.
L’actrice et réalisatrice franco-rwandaise Sonia Rolland, Miss France 2000, recevra l’hommage du Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française, et présentera son documentaire « Rwanda, du chaos au miracle » en première américaine le jeudi 30 avril, 18 h, et samedi 2 mai, 14 h. Introduite par l’Ambassade du Rwanda, la troupe de danse UMURAGE réserve au public un spectacle à la hauteur du film « L’œil du cyclone » (2015, 90 min.) qui sera par la suite présenté afin de lancer cette nouvelle édition sur le thème de L’Afrique en devenir. Étalon de bronze et acclamé à l’ouverture du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou 2015, au Burkina Faso, le réalisateur Sékou Traoré accompagnera la présentation de son film.
« Dans un pays d’Afrique en proie à la guerre civile, une jeune avocate est commise d’office à la défense d’un rebelle accusé de crimes de guerre. À travers la partie d’échecs qui s’engage entre l’avocate idéaliste et l’ex-enfant soldat, vont s’affronter deux visages de l’Afrique d’aujourd’hui. La cellule de la prison va devenir l’œil du cyclone d’un printemps africain qui emportera le pouvoir en place. »
De plus, Vues d’Afrique a programmé entre autres deux documentaires remarquables en compétition, en avant-première américaine. L’un et l’autre portent sur le Docteur Mukwege, infatigable défenseur des droits humains, honoré par de nombreux prix internationaux, notamment le prix Sarkharov. Ces documentaires posent un double regard cinématographique d’un grand intérêt :
Premièrement, celui d’une femme, africaine, la brillante réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang avec « Congo, un médecin pour sauver les femmes » (Vendredi 1er mai, 18h15 et samedi 2 mai, 14h15, à la Cinémathèque québécoise).
« A Panzi dans la province du Kivu (République Démocratique du Congo), le Dr. Mukwege a fondé un hôpital où sont accueillies et reconstruites les femmes victimes de viols de guerre. Il leur a apporté des soins médicaux, mais aussi une aide à la reconstruction, morale, économique et civique. « Un film sur l’action du docteur, celle de ses équipes, et la parole des femmes.
Deuxièmement, celui du plus grand documentariste belge sur les questions d’Afrique centrale, Thierry Michel, fort apprécié au Québec, avec « L’homme qui répare les femmes – La colère d’Hippocrate » (Vendredi 1er mai, 20h15 et dimanche 3 mai, 14h, à la Cinémathèque québécoise), « Dans son discours, le propos était formel : « Le viol, c’est une bombe. La victime qui est contaminée par le VIH, contamine son partenaire et souvent l’enfant qu’elle enfante…» L’horreur au quotidien ! Pour le seul premier semestre, on estime à près de 3 000 les femmes et les enfants qui ont subi des viols. A cela, il faut ajouter les meurtres et des actes de tortures. Responsables de cette barbarie, les milices armées qui « exploitent » les mines d’or et de diamant de la région. Comment en est-on arrivé là ? »
Une rencontre-débat avec les deux cinéastes aura lieu le samedi 2 mai, 10h15, à la Cinémathèque Québécoise (entrée libre).
Le Festival Vues d’Afrique a également pour but d’encourager la réalisation de films uniques de fiction et documentaires canadiens et québécois par l’entremise de sa section « Regards d’ici ». Le projet collectif « El Djazaïr mon Amour » ci-dessous résumé, en est un exemple remarquable.
« Par la réalisation de 5 courts-métrages reliés entre eux par la thématique de l’amour, 5 cinéastes du Québec aux visions diverses se livrent à une exploration subjective de l’Algérie, quelque cinquante ans après la révolution : « La douceur de ses mains » (Michaël Pineault), « 1, 2, 3, Viva l’Algérie » (Yannick Nolin), « Une idée pour demain » (Guillaume Fournier), « Au rythme du temps » (Elias Djemil), « Karim+Hadjer » (Samuel Matteau).
Leurs films, tournés en Algérie avec les gens rencontrés en cours de route, sont autant de portes d’entrée qui servent à mieux comprendre la société algérienne, de même que les défis qu’elle continue de rencontrer chaque jour :
Les cinéastes seront présents pour répondre aux questions suite à la projection qui aura lieu le vendredi 1er mai, 16h, à la Cinémathèque québécoise.
Il est possible d’acheter des billets dès aujourd’hui pour les représentations de « Congo, un médecin pour sauver les femmes » et « L’homme qui répare les femmes – La colère d’Hippocrate », lors de La soirée inaugurale.
Billets à l’unité : 10$ / Ciné-cartes (4 entrées) : 30$ / Cinémax (10 entrées) : 60$ / Carte illimitée : 100$
Soirée Inaugurale (mercredi 29 avril, 18h00) :
Congo, un médecin pour sauver les femmes (vendredi 1er mai, 18h15, à la Cinémathèque Québécoise) :
Congo, un médecin pour sauver les femmes (samedi 2 mai, 14h15, à la Cinémathèque Québécoise) :
L’homme qui répare les femmes – La colère d’Hippocrate (vendredi 1er mai, 20h15, et dimanche 3 mai, 14h, à la Cinémathèque Québécoise) :
Les projections auront lieu exclusivement à la Cinémathèque québécoise, à l’exception de la soirée d’ouverture qui se tiendra au Cinéma Impérial.