Après « Funambule » et son mélange d’influences krautrock, pop 70’s et psychédélique brésilienne, le duo expose une facette plus mélancolique de son répertoire sur la ballade « Photo ». À l’instar d’un tirage qui s’efface avec le temps, Terrain Vague capture la fragilité des souvenirs à travers l’objectif d’une rupture douce-amère, mêlant la nostalgie à la lumière crue de la réalité. Une bande-son cinématographique dédiée à l’amour et à la perte.
Si je dois développer
Je dirais que
Surexposer c’est perdre le sujet
[…]
Fracas sur la focale
La cassure est brutale
Flash info
Les histoires des photos
Sont de faux espoirs
Marion et Valentin décident de revenir à leurs premiers amours en s’inspirant de la musique d’illustration et de la variété française, italienne et japonaise des années 60 et 70. Iels écrivent ensemble toute une série de nouvelles chansons enregistrées entre l’appartement de Valentin et le studio de La Bergerie faisant le choix de mêler des arrangements organiques (flûtes, clarinette, piano, cordes, vibraphone) aux guitares, Rhodes, batterie et synthétiseurs de leurs débuts. Pour cela, le duo s’entoure de leurs ami.es musicien.nes : Emmanuel Mario, Nina Savary, Vincent Guyot (Pieuvre), mais également Johan de Dorian Pimpernel, Gaëtan Nonchalant ainsi que Clément Walker, qui ont tous participés à l’enregistrement de ces nouveaux titres – Carré Magique sort le 7 mars.
À PROPOS DE TERRAIN VAGUE
Formé de Valentin Gout Kinzbrunner et de Marion Josserand, Terrain Vague s’inscrit dans la deuxième génération de la fine pop toulousaine, qui, à la suite d’artistes tels que Julien Gasc, Laure Briard, Julien Barbagallo ou encore Astrobal, s’efforce d’écrire une musique spontanée, riche et libre, offrant une vision alternative de la pop et de la variété française.
En 2017, Valentin crée son premier studio dans le garage d’une maison qu’il occupe avec le collectif l’Ambassade. Il déniche de vieux équipements de l’ORTF française, en faisant notamment le tour des radios locales, et se constitue une collection de synthétiseurs, de micros et d’autres reliques qui lui servent à produire et enregistrer ses amis. C’est lors d’une session d’enregistrement pour Maxwell Farrington, un compatriote australien, qu’il rencontre Marion, venue enregistrer des cordes et des chœurs pour l’album. Multi-instrumentiste (violon, piano, guitare…), elle officie et écrit dans plusieurs groupes allant de la pop au jazz (Boost 3000, Baraque à Free et son projet solo Jokari). Son sens singulier de l’écriture, aux images parfois surréalistes et toujours au service d’un imaginaire sensible, lui vaut également d’être parolière pour des artistes comme Pauline KCIDY. Leur premier EP Béguin est sorti via Lisbon Lux Records.