Tënk est heureuse de présenter Hop la vie!, une sélection de cinq documentaires pour explorer la vie sous ses facettes les plus positives. Des films émouvants, amusants et poétiques, mais aussi réfléchis et visuellement riches, voilà ce que propose la plateforme dès le 12 août et ce, pendant 8 semaines.
Avec La Grand-Messe (2018), Valéry Rosier et Méryl Fortunat-Rossi proposent un regard drôle, attendrissant et poignant sur les passionné·e·s de la plus grande course cycliste du monde : le Tour de France. Des Ardennes au col d’Izoard, sur les sentiers escarpés, une nuée de véhicules récréatifs s’élance pour célébrer la célèbre course. Le soleil réchauffe, les chaises longues sont sorties, les copain·e·s arrivent : c’est l’été, la Grand-Messe commence.
Récipiendaire du Prix spécial du Jury au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 2003, le court métrage Lift (2001) de Marc Isaacs est à la fois émouvant et humoristique. Le cinéaste tourne un documentaire dans l’ascenseur d’une tour de Londres, sans savoir comment les habitant·e·s vont réagir. Il y a de la légèreté, et même un peu de merveilleux, dans ce minuscule non-lieu, symbole frappant de la condition humaine. Toute la société britannique est saisie dans ce microcosme et la plus simple des approches devient une parabole du multiculturalisme. Un classique teinté d’humour anglais!
Projeté en première mondiale à Locarno, The Grand Bizarre de Jodie Mack (2018) est un documentaire d’animation expérimental. En résulte une étude haute en couleur sur les motifs textiles que l’on retrouve aux quatre coins du monde, filmée en cinq ans dans 15 pays différents. Mack pose ses étoffes contre des arrière-plans surprenants au son d’une musique faite main, pour un résultat aussi agréable pour les yeux que pour les oreilles.
Ce n’est qu’un début (2010) de Pierre Barougier et Jean-Pierre Pozzi capte les ateliers à visée philosophique dans la classe de la maîtresse Pascaline : une classe rassemblant des élèves de… 3-4 ans! Azouaou, Abderhamène, Louise, Shana, Kyria, Yanis et d’autres discutent librement de l’amour, la liberté, l’autorité, la différence, l’intelligence. Ensemble, assis·es en cercle, ils et elles apprennent à s’exprimer, s’écouter, se connaître et se reconnaître. Il n’y a plus de bon·ne ou de mauvais·e élève lors de ces moments privilégiés : juste de jeunes enfants capables de penser par eux-mêmes avec leurs mots à eux, pleins de spontanéité, de bon sens et de poésie.
Donna Haraway: Story Telling for Earthly Survival (2017) de Fabrizio Terranova est un appel à l’insurrection qui fait du bien. Il faut à l’espèce humaine des récits nouveaux qui non seulement s’opposent aux discours déclinistes, mais élargissent le spectre des expériences possibles. C’est ce que propose ce film empreint de créativité autour du travail de la philosophe, primatologue et féministe Donna Haraway, dont le travail a bousculé les sciences sociales et la philosophie contemporaine grâce à ses pensées non-orthodoxes.