Tënk propose une rétrospective de l’oeuvre du documentariste Martin Duckworth, à l’occasion de la première mondiale de Chère Audrey aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), un film qui suit le cinéaste alors qu’il accompagne sa femme dans la dernière phase de la maladie d’Alzheimer. Réalisé par Jeremiah Hayes, le documentaire a été couronné du Prix du public de cette édition des RIDM. Six films marquants de la filmographie de Martin Duckworth seront proposés en accès libre jusqu’au 3 décembre prochain.
●● Cher père Noël de Martin Duckworth (Québec, 1999, 50 min)
Les requêtes d’enfants acadiens au père Noël. À travers leurs lettres se dévoile la crise sociale qui les affecte.
●● Les yeux du coeur de Martin Duckworth et Glen Salzman (Québec, 1994, 50 min)
Le portrait évocateur et percutant d’une artiste de talent qui tente de combattre la maladie mentale par l’art.
●● La bombe en bonus de Audrey Schirmer et Claire Nadon / Caméra de Martin Duckworth (Québec, 1986, 28 min)
De jeunes Québécois s’expriment sur la catastrophe nucléaire et discutent de leurs craintes et de leur impuissance avec le physicien Hubert Reeves.
●● Plus jamais d’Hiroshima de Martin Duckworth (Québec, 1984, 26 min)
Les hibakusha sont les survivants d’Hiroshima et de Nagasaki. Quelques-uns ont accepté de braver leur douleur pour avertir l’humanité.
●● Une histoire de femmes de Sophie Bissonnette, Martin Duckworth et Joyce Rock (Québec, 1980, 83 min)
La grève des travailleurs des mines de nickel à Sudbury en 1978-79, du point de vue des femmes des grévistes.
●● Témiscamingue, Québec de Martin Duckworth (Québec, 1977, 64 min)
Le récit inspirant de travailleurs canadiens qui ont su mener à bien la première expérience de copropriété des moyens de production.