Le programme Opération Bonne Mine, de la Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal, est impliqué en persévérance scolaire et dans la promotion de la pratique artistique comme outil de bien-être et de développement personnel des jeunes. Encadrés par des professionnels en thérapie par les arts, environ 200 enfants participent annuellement à des projets artistiques et sont amenés à développer leur regard critique et à accroître leur estime de soi afin de développer une relation saine avec soi-même et les autres. L’art est utilisé comme un outil d’intervention dont le processus créatif supplante l’œuvre finale.

Cet aspect du partenariat a particulièrement intéressé le Centre national de danse-thérapie des Grands Ballets : ’’Nous sommes très heureux de nous associer à la SSVP et de partager nos expertises communes pour mettre de l’avant l’utilisation des arts pour l’amélioration du mieux-être des étudiants. Nous croyons fermement aux bienfaits des arts pour augmenter l’estime de soi et la créativité des étudiants et comme des moyens incontournables pour la promotion de la persévérance scolaire ’’, indique Christian Sénéchal, directeur du Centre national de danse-thérapie des Grands Ballets.

Le projet, intitulé De l’art à la danse : mouvements, harmonies et silences, fut encadré et dirigé par Maria Riccardi, art-thérapeute, et Marie-Pierre Girard-Lauriault, psychothérapeute, thérapeute conjugale et familiale et danse-thérapeute. Divisé en une série de 8 ateliers, 13 jeunes d’une classe langage de l’école secondaire Saint-Henri ont eu l’opportunité de s’exprimer à travers l’expérimentation de la danse, du mouvement et l’art visuel.

Le but principal de ces ateliers est de soutenir les jeunes afin de les aider à acquérir une plus grande autonomie et de leur permettre de développer leur sociabilité à travers la création de toiles collectives de grands formats, inspirées par la gestuelle et le mouvement. L’accompagnement d’une art-thérapeute et d’une danse-thérapeute, ainsi que la collaboration avec un photographe professionnel, Mikaël Theimer, a permis de favoriser l’expression des émotions, des besoins, des idées et des opinions.

Pendant 3 mois, les jeunes âgés de 13 à 15 ans ont évolué dans un espace d’expression libre et créative dans les studios des Grands Ballets, hors du cadre scolaire. Comme l’explique l’art-thérapeute Maria Riccardi : ‘’Déterminés par leur sens de la découverte, ces jeunes prouvent qu’ils peuvent réaliser de grands projets en mettant de l’avant leurs talents multiples. Ils ont été placés au cœur de la démarche et se sont impliqués de la conceptualisation à la réalisation finale des œuvres. Ils sont devenus danseurs, chorégraphes, concepteurs et artistes ».

Dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire, les jeunes de l’école Saint-Henri, avec leur professeure Caroline Blais, présenteront 13 autoportraits inspirés par les thématiques de l’entraide, de la motivation, de la détermination et de l’imagination.
À cette occasion, l’exposition présentera le processus gestuel et artistique par la rétrospective de 4 grandes toiles collectives, ainsi que les photographies de leur réalisation. Les jeunes seront là pour raconter les histoires qui décrivent ces toiles animées.

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