Le Festival International du Film pour Enfants de Montréal (FIFEM) est heureux d’annoncer les lauréats de sa 20e édition. Après avoir constaté une augmentation de 20% dans son achalandage, le festival s’est clôturé hier et le jury professionnel, présidé par la comédienne Sandra Dumaresq, et le jury enfants ont dévoilé leur palmarès.
Le Jury enfants, composé de Gustave Soucy-Breton, Kiara Basora, Olivier Houle, Hélène Martin et Louise Rouan-Leroux a remis son Grand Prix de Montréal au long-métrage LE JOUR OÙ MON PÈRE EST DEVENU UN BUISSON, de la réalisatrice Nicole van Kilsdonk. Les membres du jury ont tenu à souligner la force et le courage de son héroïne, son histoire originale en forme de conte initiatique peuplé de personnages surprenants et attachants, la finesse du jeu de ses comédiens et le magnifique travail de la caméra.
Pour son Prix spécial, le Jury enfants a opté pour le film À HAUTEUR D’HOMME d’Evi Goldbrunner et Joachim Dollhopf. Le jury a été touché par son histoire et les thématiques importantes qu’il aborde comme la différence et l’appartenance, et a craqué pour le charme indéniable de son duo improbable et la force du lien qui les unit.
Le Jury enfants a également tenu à faire une mention spéciale pour ses personnages attachants et colorés et sa technique d’animation hautement maîtrisée à MA VIE DE COURGETTE de Claude Barras.
Finalement, le Jury enfant a remis le prix du Meilleur court-métrage au film J’AIME LES FILLES de Diane Obomsawin. Ils ont spécialement apprécié sa légèreté, sa nécessité, ses personnages colorés et la sincérité d’une narration à plusieurs voix, ses très beaux dessins et son style unique.
Le Jury enfants a également tenu à faire une mention spéciale pour son histoire simple et touchante merveilleusement bien illustrée au court-métrage LE PETIT BONHOMME DE POCHE d’Ana Chubinidze.
Le Jury professionnel, qui comprend la comédienne Sandra Dumaresq, la réalisatrice et scénariste Ariane Louis-Seize ainsi que le réalisateur Behzad Adib a pour sa part décerné le Grand prix de Montréal au film MEILLEURES ENNEMIES de Ga-Eun Yoon. Le jury a souligné l’audace de sa proposition et la singularité de ses personnages qui, malgré l’adversité, gardent espoir.
Quant au Prix INIS, octroyé au long-métrage de la Compétition officielle s’étant le plus illustré sur le plan de l’innovation et de l’originalité, il a été décerné au film MA VIE DE COURGETTE de Claude Barras. Le jury a apprécié que le film revisite avec luminosité et humour des sujets difficiles et l’humanité qui semble se dégager des yeux de ses personnages.
Le film GRAND HOTEL de Arild Fröhlich s’est vu attribuer le prix Coup de cœur du jury.
C’est le film LE PETIT BONHOMME DE POCHE d’Ana Chubinidze qui a été couronné Meilleur court-métrage par le Jury professionnel. Il a été sélectionné pour l’amitié improbable qui s’y tisse, pour l’imagination fertile et pour l’humour tendre qui s’en dégage.
Le Prix du public, décerné au film qui récolte le meilleur vote du public parmi tous les longs-métrages toutes sections confondues, a été attribué au film LE CŒUR EN BRAILLE du réalisateur Michel Boujenah.
