Les Productions du Rapide-Blanc sont fières d’annoncer la sortie du documentaire La Coop de ma mère réalisé par Ève Lamont.
Synopsis : Ma mère Rachel et ses 40 voisins sont partie prenante d’une communauté hétéroclite et tentent de vivre la coopération malgré les défis de la gestion collective. Tous ces gens forment unbouillon interculturel et intergénérationnel, une micro-société qui appelle à un meilleur vivre-ensemble.
Désignée « Femme de mérite » par la Fondation Y des femmes en 2017, la documentariste, réalisatrice et camérawoman Ève Lamont brise les idées reçues et les porte à bout de bras, de la lentille de sa caméra aux yeux de la société. Elle ne se contente pas d’amener un nouvel éclairage sur certains enjeux, elle crée des outils de débats publics, notamment sur des sujets qui touchent les femmes, l’exploitation sexuelle, l’exclusion, le travail, le logement et l’agriculture. En 1999, elle rejoint Les Productions du Rapide-Blanc et lance son premier long métrage documentaire Méchante Job (2001) sur l’exploitation au travail, la précarisation et les façons de se réaliser autrement. Son film SQUAT! (2002) qui relate l’histoire de l’occupation d’un immeuble par des jeunes militants et sans abri, reçoit le prix de la meilleure réalisation pour un long métrage documentaire canadien et le prix humanitaire au festival documentaire HOT DOCS. Dans Pas de pays sans paysans (2005), la cinéaste va à la rencontre d’agriculteurs qui s’opposent à l’agro-industrie et cultivent autrement en parcourant le Canada jusqu’en France. Avec L’Imposture (2010), elle elle signe un documentaire intimiste en suivant des femmes partout au Québec qui livrent un âpre combat pour sortir de la prostitution. S’en suit Le commerce du sexe (2015) où elle a mis à nu les coulisses opaques d’une industrie méconnue de Montréal jusqu’en Abbitibi. Le chantier des possibles (2016) raconte l’histoire d’un quartier populaire qui défend une vision de développement urbain faisant contre-poids aux promoteurs immobiliers. Avec La coop de ma mère, elle trace le portrait des résidents d’une coop d’habitation en région et met en lumière une forme de logement social autogéré. Tous ses films lui ont valu un accueil chaleureux du public et ont été diffusés largement. Ève Lamont n’a jamais cessé de pratiquer un cinéma engagé et de lutter pour défendre la justice sociale, l’égalité homme femme, le droit au logement et l’environnement.
La coop de ma mère est produit par Amélie Lambert Bouchard et Sylvie Van Brabant pour La Pointe de Vue Inc. Ève Lamont a assuré la direction de la photographie, Louise Dugal le montage et Daniel Toussaint la conception sonore tandis que la musique originale est une composition de Robert M. Lepage.
Distribué par Les Productions du Rapide-Blanc, le film sera lancé en grande-première le samedi 9 octobre à 15 h à Gatineau à l’Université du Québec en Outaouais, Pavillon Lucien-Brault, 101 Rue Saint-Jean-Bosco. Sur invitation pour les résidents de la coop et les participants au socio-financement. Ouvert aussi au grand public. Le film sera aussi présenté samedi 9 octobre à 19 h ainsi que le dimanche 10 octobre à 15 h et 19 h.
La coop de ma mère sera présenté en première à Montréal le 14 octobre au Cinéplex du quartier Latin, sur invitation pour les artisans, les groupes logements et les participants au socio-financement. Puis il sera dans la programmation de la Cinémathèque québécoise à partir du vendredi 15 octobre. Certaines projections auront lieu en présence de la réalisatrice et différents intervenants.
Le film sera également présenté le 30 novembre au Paralœil de Rimouski.