C’est le film Haut et fort du cinéaste marocain Nabil Ayouch qui sera présenté lors de la soirée qui inaugure, la seconde partie, en salle, du 38e Festival international de cinéma Vues d’Afrique présenté par Québecor.
La soirée se déroulera sous la présidence de son Excellence madame Souriya Otmani, ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc au Canada. Cette cérémonie d’ouverture soulignera l’établissement de 60 ans de relations diplomatiques entre le Maroc et le Canada.
Présenté en compétition officielle du festival de Cannes 2021, Haut et fort traite de la jeunesse des quartiers périphériques de Casablanca et du Hip Hop comme voie d’expression. Il met en vedette Anas Basbousi, Ismail Adouab, Meriem Nekkach, Nouhaila Arif, Abdelilah Basbousi et Zined Boujemaa.
Anas, ancien rappeur, est engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip hop….
« On est dans la comédie musicale, mais c’est aussi un état du monde, c’est aussi une scène très politique. Je voulais que la vie s’infiltre partout, que le film soit constamment, à la fois joyeux et politique, social et musical. » Nabil Ayouch
Nabil Ayouch est né à Paris. Son premier court métrage Les Pierres bleues du Désert (1992), révèle Jamel Debouzze. Après deux autres court métrages, Nabil Ayouch réalise en 1997 son premier long métrage, Mektoub, qui comme Ali Zaoua (2000) – lauréat de 45 prix à l’international -, représente le Maroc aux Oscars. Puis viennent Une minute de Soleil en moins (2003), pour la collection Masculin/Féminin d’Arte, et Whatever Lola Wants (2008), produit par Pathé. En 2011, il tourne My Land au Proche-Orient son premier long métrage documentaire. En 2012, il réalise Les chevaux de Dieu. Le film, qui s’inspire des attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, est sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard et reçoit le Prix François Chalais. Il représente le Maroc aux Golden Globes et aux Oscars. En mai 2015, son film suivant Much Loved est sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes. En septembre, il remporte le Valois d’Or et le Valois de la meilleure actrice à Angoulême. Interdit au Maroc, Much Loved sort dans une vingtaine de pays et récolte plus de 12 prix internationaux. En 2016, Nabil Ayouch tourne Razzia. Le film, qui fait sa première mondiale au Festival international du film de Toronto en 2017 (section Plateforme), remporte une dizaine de prix à l’international.