Montréal, le 7 mars 2016 – 24 images présente sa première anthologie numérique : Cinéma québécois : 2010 – 2015, une édition riche compilant plus de 100 articles de fond, entretiens et critiques publiés sur le cinéma québécois dans les cinq dernières années. Ce numéro spécial est disponible sur la nouvelle application tablette 24 images, téléchargeable gratuitement sur l’App Store ou Google Play.


Incendies, Monsieur Lazhar et Rebelle finalistes aux Oscars ; Xavier Dolan, Denis Côté, Chloé Robichaud, Stéphane Lafleur ou encore Sébastien Pilote sélectionnés dans les plus grands festivals ; la reconnaissance internationale d’Anne Émond, Maxime Giroux ou Frédérick Pelletier ; l’émergence de ce qu’on a appelé un peu légèrement sans doute une « nouvelle vague » québécoise ; ou encore la Québec touch (Villeneuve, Falardeau, Vallée) qui s’exporte, là encore, avec un certain succès à Hollywood : le cinéma québécois a récemment traversé une période riche et vaste, sans doute la plus importante depuis les années 1960.

Le cinéma québécois a le vent en poupe. Reconnu, admiré, il bénéficie d’une visibilité quasi inédite à l’international. Cependant, si le cinéma québécois semble briller de mille feux, il est loin d’être prophète en son pays. Il y a là un paradoxe : alors que nos cinéastes se signalent comme jamais sur la scène internationale, l’industrie locale, et plus particulièrement la distribution et l’exploitation, est entrée en crise profonde. Symbole de cette crise à Montréal : durant cette même période, le cinéma Excentris, vaisseau amiral de la présentation du cinéma d’auteur et, plus particulièrement, du cinéma d’auteur québécois, a éteint ses lumières en décembre 2015. Le message est clair. Le cinéma d’auteur, fut-il québécois, ne fait plus recette. Il est menacé d’être banni des salles de cinéma, pourtant son alma mater, sa raison d’être et encore, jusqu’à preuve du contraire, le lieu de prédilection pour l’apprécier et aussi de le faire exister.

24 images a été un témoin assidu et critique de cette période exaltante qui annonçait pourtant un avenir inquiet. C’est pourquoi l’équipe de rédaction a décidé de compiler une grande partie des textes parus dans la revue ou sur le site Web durant cette période, profitant des possibilités de stockage et de navigation de sa nouvelle application conçue exclusivement pour les tablettes. L’exercice s’est avéré salutaire et passionnant. Car un texte, remis dans son contexte, peut être précieux pour évaluer les dérives comme les mutations du moment.

L’application 24 images est téléchargeable gratuitement pour les tablettes iPad et Android. Son interface donne accès à des numéros enrichis de la revue, offerts individuellement au tarif de 3.49$ ou sur abonnement annuel.

24 images
est une revue de cinéma qui paraît cinq fois par année dont la politique éditoriale est essentiellement axée sur l’exercice critique, aussi bien dans son rapport aux œuvres que face aux questions qui touchent plus largement l’évolution du cinéma et ses conditions d’existence. La mise en perspective est donc fondamentale dans notre approche, et nous conduit à évaluer le cinéma en relation avec la société dont il est issu, mais aussi à observer cette société par le biais du cinéma qui en est le reflet.

Site web: revue24images.com
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