Le plus récent long métrage du célèbre cinéaste Majid Majidi (trois fois lauréat du Grand Prix des Amériques du FFM) sera présenté en ouverture et en première mondiale au 39e Festival des films du monde. Ce film épique de 171 minutes produit en Iran et interprété par les plus grands acteurs de ce pays est l’événement cinématographique de l’année. Ce long métrage qui traite de la naissance et de la jeunesse du prophète de l’Islam a bénéficié d’un budget de plus de 50 millions $, le plus important de l’histoire du cinéma iranien. « Le FFM est heureux de montrer pour la première fois au monde, ce long métrage qui s’adresse à un immense public. De nombreuses œuvres cinématographiques ont été consacrées à des prophètes importants de l’Histoire tels que Moïse, Jésus ou Bouddha. C’est seulement le deuxième film d’envergure qui s’attache à Mahomet avec un souci de présenter avec grand déploiement et une qualité cinématographique de haut calibre, la genèse de celui qui deviendra le prophète de l’Islam » a déclaré Serge Losique, président du FFM.
Le réalisateur ainsi que les membres principaux de l’équipe artistique originaires d’Iran seront à Montréal pour cette grande première.
Sur les ordres du roi Abraha Habasha, un des commandants de son armée d’Abyssinie (Éthiopie) attaque la Mecque pour détruire la Kaaba. Il est à la tête de milliers de soldats, d’éléphants et de chevaux équipés de tout l’attirail de guerre. Répondant à la volonté divine, rendus aux abords de La Mecque, les éléphants s’immobilisent et refusent de faire un pas de plus. C’est alors que des millions d’oiseaux précipitent sur l’armée des petits cailloux d’enfer qu’ils avaient dans leurs becs et l’anéantissent. Un mois plus tard, Mahomet, prophète de l’Islam naissait. Ce film décrit à travers le regard de Mahomet, de sa naissance jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de treize ans, l’époque païenne durant laquelle l’oppression, la cruauté et l’injustice régnaient.
Parmi les techniciens qui ont prêté leur concours à la production, on retrouve des artisans de très grand talent tels Vittorio Storaro, (lauréat de trois Oscars pour Apocalypse Now, Reds et The Last Emperor) à la direction de la photographie, Roberto Perpignani (Il Postino, Cesare deve morire) au montage, Scott E. Anderson (lauréat de l’Oscar pour les meilleurs effets visuels de Babe) et Gianetto De Rossi (The Last Legion, Asterix et Obelix contre César, Fellini’s Casanova) au maquillage.
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