« La pandémie (…) a touché particulièrement notre industrie. Nous avons connu le pire scénario culturel, autant pour les artistes, les techniciens, les créateurs, les concepteurs, que pour tous les intervenants culturels de notre milieu. Nous n’avons pu célébrer en 2020, le 5e anniversaire de l’ouverture de notre Carré 150, mais nous entamons (…) la 7e année d’existence de notre bel espace culturel, aujourd’hui reconnu comme un pôle culturel incontournable de notre région », a exprimé d’entrée de jeu la codirectrice générale et artistique de Diffusion Momentum Roxanne Genest.
La codirectrice générale et artistique en a profité également pour rappeler à quel point la région est privilégiée d’avoir, à même l’espace culturel de Victoriaville, un centre professionnel en arts visuels contemporains dont l’entrée aux expositions et à une grande variété d’activités est gratuite : « La programmation 2022-2023 du centre d’art s’annonce encore une fois diversifiée et audacieuse. Et ce, grâce au travail et à la vision de sa directrice Dominique Laquerre et de toute son équipe ».
UNE SOIRÉE EMPREINTE DE MAGIE… ET DE NOSTALGIE
Le 7 étant à la fois un chiffre magique et porte-bonheur, la soirée fut lancée avec le tirage de 2 cartes-cadeaux de 350 $ parmi les membres présents en salle, pour une valeur totale de 700 $. Ajoutez à cela, à la barre de l’animation la « queen » de la drag Rita Baga, la soirée s’annonçait tout, sauf ordinaire! Le public pourra d’ailleurs apprécier, pour une troisième fois au Carré 150, son premier one-woman-show le 3 novembre prochain.
Suivant l’extraordinaire performance du groupe victoriavillois WAVERY, que l’on retrouvera aussitôt que vendredi au cabaret à l’occasion de leur lancement d’album, et la présentation de l’extravagante animatrice, c’est sur une note humoristique que la soirée s’est amorcée alors que Philippe Laprise venait lancer, en exclusivité aux membres présents, la prévente des billets pour la supplémentaire de son nouveau spectacle Pourquoi pas, dont il ne se fit pas prier pour livrer un extrait des plus tordants.
De l’humour, on passa rapidement à la nostalgie avec la brillante performance de la chanteuse Julie Massicotte, venu partager avec le public quelques extraits de son tout dernier projet : Je ne suis qu’une chanson. Vous l’aurez deviné : l’artiste « La plus connue des inconnues » comme elle aime se qualifier, a donné un aperçu de son hommage à la grande dame de la chanson, Ginette Reno, que nous aurons l’immense bonheur de recevoir le 29 octobre prochain, au cabaret Guy-Aubert.
La nostalgie fit ensuite place à la thérapie de groupe, alors que l’humoriste Maude Landry profitait de la présence des quelque 820 spectateurs pour s’interroger sur le sens de plusieurs questions existentielles, des réflexions tirées de son tout premier one-woman-show : L’involution. Car à l’aube de la trentaine, l’humoriste a fini de grandir, mais pas d’essayer de comprendre. Elle poursuivra donc ses réflexions le 6 octobre prochain, dans le cadre de la série Cabaret comique Promutuel Assurance.
Toujours tirés à 4 épingles, le quatuor Tocadéo est ensuite venu faire rêver le public en salle avec quelques extraits tirés de son répertoire renouvelé réunissant plus de 5 décennies de grandes chansons, qu’ils ont bien hâte de présenter sur la même scène le 6 octobre prochain également, dans le cadre de la série Chanson présentée par le Cégep de Victoriaville.
L’humoriste Guillaume Pineault, qu’on retrouvera aussitôt que demain sur cette même scène, était également de passage. L’histoire ne dit pas cependant si c’était dans le but de réchauffer sa salle en avance, pour son spectacle Détour!
Suivant un vidéo présentant les magnifiques œuvres en danse et théâtre de création figurant au programme automnal des Séries branchées sur la culture Hydro-Québec, Jade Bruneau et Simon Fréchette-Daoust, qu’on a pu apprécier l’été dernier dans le théâtre musical La Corriveau, sont venus partager avec le public un court extrait de ce que leur réserve ce second théâtre musical plus intimiste : Clémence. Au-delà des blagues et des monologues humoristiques, c’est dans un univers poétique et délicat, qu’on redécouvrira avec eux l’œuvre de Clémence DesRochers, le 2 décembre prochain.
Parlant d’hommage et de nostalgie, Renaud Paradis (qui a joué également dans La Corriveau) et Julie Daoust étaient également de passage question de livrer leur propre interprétation des œuvres et de la relation qu’entretenaient Brel et Barbara. Il sera d’ailleurs possible de vivre ce tour de chant unique, où se mêlent souvenirs et scènes théâtrales, le 18 novembre prochain au cabaret.
Comme on ne pouvait demander à n’importe qui de clôturer cette soirée grandiose, on a décidé de faire carrément appel à Monsieur Tout le monde : André-Philippe Gagnon. En compagnie de ses nombreuses personnalités multiples, le célèbre imitateur, qui sera de nouveau sur scène le 24 septembre, a su laisser les spectateurs sur une note des plus festives.
La fête s’est d’ailleurs poursuivie après le lancement, alors que tous étaient invités au lounge Laurier pour un piano à gogo en compagnie de Sylvain Marcotte, au piano, et de Kelowna Chauvin au chant.